par karatejapon » Mar Avr 22, 2014 8:31 pm
La Russie est un pays majeur pour le Kyokushinkai karate. Plusieurs groupes sont représentés sur l'ensemble du territoire, de Moscou à Vladivostok en passant par Perm, véritable vivier pour les Arts Martiaux et sports de combat.
L'IKO, dirigée par Matsui Shokei Kanchô, est largement implantée en Russie, depuis plusieurs décennies. La population est très importante, attirée par les Arts Martiaux, dont le karatedô, et les dôjô faciles à trouver.
Maintenant, pour en venir au coeur de la question posée par Sua, si les Russes obtiennent d'excellents résultats en tournois de kumite, c'est que leurs meilleurs combattants sont quasiment des professionnels. Quand les Français, les Américains, les Espagnols ou les Japonais (en dehors de l'équipe du Honbu dôjô et quelques autres combattants) s'entraînent après leur travail et consentent d'importants sacrifices, les Russes bénéficient de sponsors financiers puissants qui permettent de se consacrer à une longue préparation avant les échéances majeures. Les plus connus des compétiteurs Russes s'entraînent généralement trois mois avant les tournois les plus prisés, sans avoir à s'inquiéter du reste. L'entraîneur principal de Tariel Nikolaishvili, vainqueur du dernier World Open, nous a confirmé tout cela de vive voix. Selon lui, pas de secret, on trouve de bons combattants un peu partout dans le monde mais la préparation fait la différence. Toujours d'après lui, le réservoir quasi inépuisable de pratiquants et la façon dont ils peuvent s'entraîner sont la clé de la réussite de son pays en Kyokushinkai. La volonté et le talent naturel ne peuvent compenser ces avantages.
Nous croisons de temps à autre des Russes au Honbu dôjô IKO ainsi qu'au kangeiko Mitsumine mais pas très souvent.