par pl » Lun Déc 11, 2006 11:19 am
Les grands dojos comme le honbu de la JKA ou les salles municipales, il n'y a pas cours pendant 1 ou 2 semaines. Pour cette année, il n'y a pas de cours du 23 décembre au 6 janvier. Par contre, pour d'autres dojos, il y a cours dès le 1er janvier au matin. C'est le cas, au Showakan honbu(JKA à Osaka) et dans queques vieux dojos. Footing jusqu'au temple, recueillement, 1 heures et demie d'entraînement puis repas bien arrosé sont au programme du 1er jour de l'annéé.
Le 2 ou le 3, on peut être inviter à aller présenter ses voeux chez les shihan. Je me souviens de mon premier "gantan"...
"C'était le première fois ou je me levais aussi tôt un premier de l'an. J'avais été invité par à me rendre chez le chef instructeur de la JKA de l'époque. Avant d'entrer dans la petite pièce bondée, il fallait se mettre en seiza, saluer et dire la trop longue phrase pour le débutant en japonais que j'étais à l'époque, qui se dit dans cette circontance. (On ne souhaite pas la bonne annéé mais on félicite et se recommande à la personne.) Ensuite, saké, biere, suchi, tout en écoutant les récits des "légendes vivantes" (pour moi à l'époque) invités". Vidéos, livres et débats sur le budo animent la pièces où les invités se relèvent. Moins on est ancien moins on reste. Pourtant, au moment de partir, on m'a demandé si j'avais quelque chose à faire et comme j'ai répondu négativement, je suis resté une bonne partie de l'après midi. J'avais l'impression d'être dans une revue de karaté en voyant défiler tous ces gens..."
Je connais un sensei qui à environ 65 ans et qui m'a confié n'avoir jamais passé la première journée de janvier en famille.
"YOI O TOSHI YO"
Karate ni sente nashi