[quote="pl"]Etant revenu, il y a plus d'un an après un sejour de 20 ans au Japon, j'ai repris le métier d'instructeur de karaté-do en france. J'ai commencé à enseigner au Japon vers les années 95 et officiellement en 1999. Je n'ai eu que quelques élèves étrangers dont 2 français.
Je découvre beaucoup de différences.
1. Les élèves ne saluent pas en entrant dans le dojo ou avant et après un exercice.
2. Ils boivent dans le dojo où ils ont apporté une bouteille d'eau.
3.Ils ne sont pas très résistant à la douleur.
4. Ils préfèrent les exercices compliqués aux exercices de bases.
5.Ils n'ont pas beaucoup de rapports hierarchiques kohai senpai sensei.
6.Ils ne tiennent pas 5 minutes sans bouger en seiza.
7.Ils ne font pas beaucoup de différence entre budo et sport et entre pratique et voie.
8.Ils ne pratiquent pas beaucoup.
9.Ils oublient leur ceinture.
10.Ils pratique le kihon, le kata et le kumite comme 3 choses différentes.
Etc.
Bien sur, il est normal que chaque pays ait son mode de pensée et sa façon de pratiquer mais défendant le karaté japonais qui s'appelle justement "nihon karate kyôkai ou Japan Karate Association" je suis surpris.
Les gens qui ont enseigné ou pratiqué dans des dojos privés au Japon, ( les dojos habitués à recevoir des étrangers sont souvent adaptés )ont-ils constaté aussi ces différences ou n'est-ce que moi?[/quote
tous les clubs sont différents ; personnellement je salue avant de rentrer ou de sortir du dojo et/ou du tatami. On n'a pas le droit de boire dans le dojo, j'aime pratiquer le karaté fort et certaines fois plus doucement... (certes j'ai du oublier ma ceinture 1 ou 2 fois mais plus je le jure
. je pense que ce que tu (vous) dit(es) n'est pas typique à l'esprit français, on ne se "laisse pas tous aller" à oublier l'étiquette, tout va dépendre du senseï qui y est pour l'essentiel dans "l'éducation" du karatéka, c'est à lui dès le début de mettre les règles en vigueur. mais ce n'est que mon avis.
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"Si quelqu'un t'a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre." - lao tseu