Je le rattraperai!
Plus sérieusement, je comprends et agrée aux idées de modifications profondes évoquées par
Doppo Orochi. Il faut éviter un conditionnement total par rapport à la compétition et, par la même, excluant les attaques/défenses de poings (ou autres techniques de main) au visage ou à la tête en général.
C'est pourquoi, Jacques Legrée
Shihan évite cet écueil d'au moins deux façons différentes. Lors de certains cours, les élèves portent des gants de boxe et frappent à la tête de façon plutôt virile va-t-on dire. Par ailleurs, lors de plusieurs exercices de travail à deux dont les
randori et
kumite, les femmes tournant avec un homme ont droit aux frappes à la tête, à leur convenance et sans protection. Donc, à l'ACBB du moins, on travaille au visage et on apprend à se défendre de ces techniques.
Il en va de même au
Honbu dôjô mondial pour le travail avec les gants de boxe. Les casques sont aussi utilisés lors de certains entraînements.
Donc, sans être une panacée, la solution - ou du moins l'une des solutions - est là afin d'éviter les dérives et impasses.
Pour la petite histoire, lors des
kumite entre femmes et hommes, le
Shihan Français autorise ces dames à utiliser toutes les techniques, y compris les coups aux parties génitales. Là encore donc, on s'éloigne de la compétition pour se rapprocher de la réalité du combat de survie. Et, croyez en notre expérience, des gradés se font régulièrement toucher de cette façon, une fois mais pas deux, la leçon étant assimilée dans la douleur.
Il faudra revenir à l'ACBB lors des cours où la pratique est telle que décrite ci dessus.