Les cours et programmes actualisés du Honbu dôjô

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Le cours réservé aux porteurs d’une ceinture noire, hier, de 20:00 à 21:30, a rassemblé une quinzaine de pratiquants. Comme toujours, les élèves possédant le premier kyû et se préparant l’examen du shôdan y sont admis. Nous étions donc neuf yudansha, du shôdan au yondan inclus, et six premiers kyu, sous la direction d’Aoyama Shihan, godan, adjoint du Chef Instructeur du Honbu dôjô, Fukuda Isamu Shihan.

Relativement rare pour le Honbu dôjô, nous n’avons pas effectué l’échauffement classique mais avons entamé le cours par quelques séries de trente six techniques avec kiai à partir de la septième. En l’occurrence il s’agissait, dans l’ordre, en sanchindachi, de chûdan tsuki, jôdan tsuki, chûdan ou jôdan maegeri et chûdan ou jôdan mawashigeri.

La quasi totalité du cours a été dévolue à l’étude des kata suivants: Pinan sono go, Yantsu, Bassai, Kanku, Seienchin et Sushiho. Le Shihan a offert des explications très pointues, tant sur des détails que sur les grands principes à respecter. Il a insisté longuement sur le fait que l’exécutant doit impérativement savoir à quoi chaque mouvement et chaque déplacement correspondent ainsi que sur la visualisation systématique d’un adversaire pour toutes les frappes et les blocages.
Un élève premier kyû a présenté trois kata supérieurs et Pinan sono go devant le groupe. Après chacun d’entre eux, le Shihan a demandé aux yudansha de proposer des corrections et des axes d’amélioration.

Au bout d’une heure chacun a pu s’entraîner comme il le souhaitait, pour une trentaine de minutes, sur les kata étudiés, seul ou à deux. Par ailleurs, deux élèves féminines, ceinture orange et blanche, participant au cours des moins avancés qui se déroulait en parallèle dans le dôjô du premier étage, sont venues rejoindre le groupe. Elles ont été prises en charge par un Senpai nidan pour un travail approfondi sur les trois premiers kata Taikyoku.
Quatre d’entre nous, dont trois nidan et un yondan, sommes descendus d’un étage pour une séance de 15’ de sparring à 50% de puissance maximum.

Les quatre-vingt-dix minutes écoulées, toutes et tous ont effectué le ménage du dôjô du deuxième étage, après les saluts et la récitation du dôjô kun.

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Importante nouveauté au Honbu dôjô.
Le retour de Yamaki Kenji Shihan au sein du Kyokushinkaikan se concrétise pleinement aujourd’hui. A compter de la semaine prochaine il dirigera les cours réservés aux yudansha le mardi et le vendredi soir.
Vainqueur du World Open en 1995, il accomplira cette même année l’épreuve des cent combats, avec un taux de 83% de victoires. Après plus de deux décennies d’enseignement aux Etats Unis, dans sa propre structure, son retour au sein de l’IKO avait été entériné lors du World Open 2023. Les élèves avec qui nous en avons parlé, hier soir au Honbu dôjô, se disent enthousiastes à l’idée de travailler sous la direction d’une légende de l’Ecole.
Nous ne manquerons pas de vous offrir un retour dès que nous pourrons participer à un de ses cours.

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Le cours du vendredi 27 septembre, réservé aux yudansha, de 19:30 à 21:00, était dirigé par Tanigawa Senpai. Préparant actuellement l'examen du nidan, il a combattu lors du dernier World Open, l'année dernière. Ses tokui waza (techniques "favorites") sont le jôdan mawashigeri (jambe arrière et dans les deux gardes) ainsi que le shita tsuki (bras avant et arrière).
Nous étions dix yudansha présents, de shôdan à yondan inclus, auxquels s'ajoutaient trois premiers kyû aspirant à obtenir la ceinture noire cette saison.

Placés en cercle après les saluts d'usage et un échauffement succint, nous avons revu les principales techniques de bras - attaques et blocages - et de jambes.
Pour cette partie, les principes de travail sont les suivants: Tanigawa Senpai compte 6 techniques lentes puis le premier élève à sa droite enchaîne 30 techniques sur un rythme rapide avec le kiai. Pas de temps mort entre chaque série. Tous les deshi comptent donc 30 temps, chacun à leur tour, sur une technique donnée. Arrivés au bout du cercle, nous reprenons de la même façon afin de poursuivre le catalogue des techniques choisies par Tanigawa Senpai.

La deuxième partie du cours était composée de techniques en déplacement, sur trois temps avec le kiai de rigueur sur le dernier temps. Sur le cinquième aller/retour le kiai est systématique sur chaque technique, sauf lors du mawatte. A chaque nouvel idogeiko une technique de bras ou de jambe est ajoutée, jusqu'à trois pour un déplacement.

La troisième et dernière partie de l'entraînement a vu les élèves travailler en binômes avec les boucliers de frappe.
Chaque technique est travaillée durant 1' puis c'est au tour du partenaire une fois le cycle terminé. Pas de temps mort, il faut immédiatement enchaîner dès la consigne donnée par l'Instructeur. Les techniques travaillées lors de ce cours sont: shita tsuki, kagi tsuki, tate tsuki, bras avant puis bras arrière, en garde gauche et ensuite en garde droite. Au bout de 8' le partenaire qui tient le protection travaille donc à son tour. Mêmes principes pour les keri waza au programme, à savoir: chûdan hizageri jambe arrière, chûdan maegeri jambe avant puis jambe arrière. Toutes ces techniques de jambe sont exécutées dans les deux gardes. Concernant les hizageri et les maegeri, Tanigawa Senpai demande une visualisation de la cible visée sur chaque technique, à savoir un point entre l'ombilic et la vessie.

Trois pauses d'une minute pour se réhydrater ont été accordées par l'Instructeur durant les 90' de cet entraînement. La température était encore élevée à Tôkyô la semaine dernière; jusqu'à 24° et avec un taux d'humidité dans l'air de 60%.

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Nous répondons ici à une question posée aujourd'hui même par MP.

Le tarif des cours est standardisé au Honbu dôjô pour les pratiquants occasionnels. Il est donc maintenant fixé à 2200¥ et ne varie pas en fonction de l'Instructeur qui dirige tel ou tel entraînement. De même, pour les élèves réguliers inscrits, il n'y a aucune variation des tarifs selon le niveau ou donc la personne en charge des cours fréquentés. D’ailleurs les Japonais ne se préoccupent généralement pas de cet aspect et pratiquent, tout simplement. Seuls les élèves avancés vont éventuellement choisir des cours spécifiques, soit pour le niveau recherché, soit pour le professeur. Et pas de récriminations au regard du grade de ce dernier ou de son parcours martial.