XIIIeme World Open

[karatejapon]

Antonio Tusseau gagne son troisième combat à l’unanimité des juges après avoir remporté les deux premiers par KO.
Gino Cosentino s’incline au troisième tour, sans démériter, face à un adversaire plus lourd de 21 kilos. Il avait survolé son combat précédent avec deux waza ari contre un Polonais habitué des rencontres internationales au plus haut niveau.
Shainez El Haimour s’est qualifiée pour la dernière journée après deux combats de haute intensité.
Les autres Français(es) sont éliminés sans aucunement démériter.
Alejandro Navarro est sorti au troisième tour sur une décision peu compréhensible de l’arbitre et des juges. D’ailleurs, cet après-midi, plusieurs décisions litigieuses ont entraîné la bruyante réprobation du public.
A signaler, la bonne prestation de l’équipe Sud-Africaine.

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Les supporters Néo-zélandais ont réalisé un court haka avant chaque combat d’un de leurs compatriotes, puis un second en cas de victoire.

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Shainez El Haimour est éliminée en quart de finale, après prolongation et de justesse par la finaliste malheureuse de l’épreuve.
Antonio Tusseau réalise un parcours exceptionnel, éliminant notamment Konstantin Kovalenko grâce à un waza ari, obtenu sur un jodan hizageri. Il est privé de la finale par Alexander Eromenko qui se rend coupable d’un mauvais geste en poussant violemment et inutilement le Français qui tombe de l’aire de combat sur la tête. Sonné, il ne peut défendre ses chances et et doit déclarer forfait pour la petite finale, contre le Russe Andrei Luzhin. Antonio Tusseau finira à l’hôpital par précaution. Le scanner cérébral pratiqué ne révélera rien d’anormal et Antonio Tusseau se repose maintenant après, répétons le, un tournoi survolé jusqu’au dernier carré.
Le Russe remporte le tournoi, après prolongation, face à Nishimura Kaito qui aurait peut être mérité une autre prolongation.

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Comme pour la veille dans l’après-midi - et cela n’engage bien entendu que moi - l’arbitrage a semblé parfois critiquable avec des niveaux disparates et en retrait par rapport aux standards requis par l’IKO. Cela concerne surtout un arbitre Russe et quelques juges venant de diverses nations. Approximation dans la gestuelle, réaction tardives, décisions pleines d’hésitations et parfois incompréhensibles.
Être juge ou arbitre reste un exercice parfois bien délicat et l’humain est évidemment faillible, nous en avons bien conscience, exerçant nous même ces fonctions. Néanmoins, au niveau d’un World Open, il est permis de s’interroger sur les capacités et niveaux de certaines personnes, voire de leurs probité et honnêteté intellectuelle.

[liptonic]

Shainez El Haimour est éliminée en quart de finale, après prolongation et de justesse par la finaliste malheureuse de l’épreuve.
Antonio Tusseau réalise un parcours exceptionnel, éliminant notamment Konstantin Kovalenko grâce à un waza ari. Il est privé de la finale par Alexander Eromenko qui se rend coupable d’un mauvais geste en poussant violemment et inutilement le Français qui tombe de l’aire de combat sur la tête. Sonné, il ne peut défendre ses chances et et doit se déclarer forfait pour la petite finale, contre le Russe Andrei Luchini. Antonio Tusseau finira à l’hôpital par précaution. Le scanner cérébral pratiqué ne révélera rien d’anormal et Antonio Tusseau se repose maintenant après, répétons le, un tournoi survolé jusqu’au dernier carré.
Le Russe remporte le tournoi, après prolongation, face à Nishimura Kaito.

D'abord un grand merci pour les retours, c'est vraiment sympa.

Alexander E. pousse-t-il volontairement ou involontairement Antonio T. hors des tatamis ? Combien de temps restait-il avant la fin du combat ? Est-ce sans cela, à ton avis, était-il devant? Comment se sent-il maintenant ?

La finale, la prolongation et la victoire finale était-elle méritées?

[karatejapon]

Une clarification s’impose et elle correspond à ma vision de ce qui s’est passé lors de ce combat. Ce qui suit n’engage que moi mais de nombreuses personnes avec qui j’en ai parlé hier et aujourd’hui partagent mes idées, pas uniquement des Français.

Oleksander Eremenko a touché d’un puissant coup de coude l’épaule droite d’Antonio Tusseau qui avait subi une lourde blessure, suivie d’une chirurgie, à cet endroit précis. Il semblerait que le Russe connaissait cette faiblesse potentielle car frappant cette zone à plusieurs reprises. Il s’est ensuite acharné avec les poings sur cette blessure datant de moins de six mois. Le combat était presque arrivé à son terme quand le vainqueur de l’épreuve, avec une domination claire en sa faveur, a volontairement projeté le Français hors de l’estrade sur laquelle le tatami était installé. Sur le point de marquer un waza ari, de toute évidence en tête et Antonio Tusseau étant déjà sorti de la zone de combat, ce geste était donc inutile et dangereux.
Antonio Tusseau se sent mieux aujourd’hui et la visite aux urgences de l’hôpital hier soir était une mesure de précaution à laquelle le médecin du tournoi, son coach principal et moi-même tenions.

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Les résultats officiels, comprenant l’attribution des Prix spéciaux, viennent d’être mis en ligne sur le site de l’IKO. Des photos agrémentent l’article proposé en page d’accueil de l’interface en anglais.

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Ce World Open voyait, a priori, la dernière participation de quelques grands combattants présents depuis trois, voire quatre éditions.
C’était le cas de l’Espagnol Alejandro Navarro ainsi que des Russes Ilya Karpenko et Goderzi Kapanadze.

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Le Japonais Arata Shouki, éliminé le dernier jour, suite à un waza ari encaissé en toute fin de combat et malgré un imposant groupe de supporters très vocaux, a également annoncé qu’il s’agissait de sa dernière participation au World Open.

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A l’inverse du site du Kyokushinkaikan qui est, lui, très policé et consensuel, karatejapon ne donne pas dans le politiquement correct. Nous vous livrons donc une information que vous ne trouverez que difficilement ailleurs.

La dernière représentante tricolore en lice, Shainez El Haimour, après son élimination, était légitimement déçue et même en colère. Objectivement, l’issue de son dernier combat méritait mieux, tant elle tenait la dragée haute à son adversaire Nippone. Les juges et l’arbitre ont choisi cette dernière; décision hautement discutable et donnant l’impression de protéger une combattante locale. Ce problème est également survenu dans le tableau masculin. Quoiqu’il en soit, l’encadrement de l’organisation du tournoi a accusé la Française d’avoir cassé une porte en regagnant les vestiaires, sous l’empire de la colère, et l’a ensuite déclassée, d’où son absence lors de la cérémonie de remise des trophées.
En tout cas, elle a réalisé un très beau parcours avec des combats très accrochés et s’est montrée amplement à la hauteur de la tâche. Dommage donc et espérons la revoir dans quatre ans.

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Sans citer de noms, voici notre palmarès des arbitres et juges les plus incompétents ou subjectifs durant le World Open. Les membres et visiteurs qui ont assisté au tournoi les reconnaîtront aisément à n’en pas douter.
En vrac: un arbitre Russe, deux juges Japonais, un juge Iranien, une juge Philippine.

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Et pour faire pendant au post précédent, voici notre estimation des arbitres et juges les plus performants durant l’ensemble de la compétition. Cette fois-ci nous donnons des noms.
Meilleurs arbitres: Artur Hovannisyan Shihan, Gergana Kostova Sensei et Akaishi Makoto Sensei. Meilleurs juges: Kamada Shohei Sensei, Dominic Hopkins Sensei et Suzuki Sensei.

[liptonic]

Et pour faire pendant au post précédent, voici notre estimation des arbitres et juges les plus performants durant l’ensemble de la compétition. Cette fois-ci nous donnons des noms.
Meilleurs arbitres: Artur Hovannisyan Shihan, Gergana Kostova Sensei et Akaishi Makoto Sensei. Meilleurs juges: Kamada Shohei Sensei, Dominic Hopkins Sensei et Suzuki Sensei.

Bizarrement ( ) ce sont tous/toutes des anciens combattants de haut niveau. Cherchons la corrélation ..

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D’anciens combattants de très haut niveau ou champions kata dans le cas de la Sensei Bulgare (dont l’époux s’est plutôt bien acquitté de sa tâche lui aussi) effectivement. Suzuki Sensei n’a pas fait une grande carrière de compétiteur mais a en tout cas démontré à nouveau ses capacités et sa droiture en tant que juge.

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Comme lors du dernier tournoi All Japan, en novembre de l’année dernière, la Japonaise Sato Nanami s’impose à la décision des juges et de l’arbitre face à sa compatriote Uzawa Nana. Les Russes Elizaveta Zabelina et Ekaterina Kozlova prennent respectivement les troisième et quatrième places, après décision là encore.

La championne du monde reçoit le Prix de la meilleure technique. La Russe Alexandra Kazarian reçoit celui du meilleur esprit combatif, tandis que celui des Jeunes Lions est décerné à la Brésilienne Marina Issa, aux Nippones Morioka Yumi, Kokido Runa et Tokoro Hana, ainsi qu’à la Russe Ekaterina Svetlova.