Attention aux pièges

[karatejapon]

Nouvelle alerte signalée hier par un de nos visiteurs occasionnels.
Un site russe propose actuellement des dôgi supposés être produits par Shureidô et Tôkaidô. Pour cette dernière marque, le modèle officiel Japan Karate Association est vendu 50% du prix affiché sur le site de l'équipementier japonais. Là encore, pas de miracle, il ne s’agit que de grossières copies d’une qualité déplorable.
Comme d’habitude, nous n’indiquons pas le nom dudit site mais vous incitons à la prudence lors de vos achats.

[Sua]

Merci pour l’alerte . On dirait que ces arnaques sont fréquentes sur le web alors c’est bien de les repérer . Une question : ça arrive sur le web japonais ?

[karatejapon]

Oui, ce type d’arnaque est relativement fréquent. Le Web est une jungle et on y trouve de tout. Phishing (Ichigeki Global Shop dernièrement), publicités mensongères...tout y passe. Les sites en japonais doivent aussi souffrir des ces mêmes maux, bien entendu. Jusqu'à présent nous avons surtout reperé des sites proposant des copies de dôgi de marques japonaises réputées. Les Arts Martiaux doivent être un marché juteux pour les escrocs.

[karatejapon]

Nouvelle alerte de phishing, hier, avec le site Ichigeki Global Shop. La brèche a été colmatée mais si le problème revenait, sachez qu’en cas de compte ouvert sur le site, il est possible de recevoir un mail en français réclamant le numéro de la carte bancaire utilisée au préalable pour d’autres achats. Le véritable site de l'équipementier japonais ne présente, bien entendu, jamais ce genre de demande.

[karatejapon]

L’interface en anglais du site de la société Ichigeki (Ichigeki Global Shop) est actuellement indisponible. Certains internautes en Asie ont été renvoyés vers une pseudo version minorée qui n’est en fait qu’un faux site. La situation devrait être normalisée d’ici demain mais, en attendant, ne vous laissez pas piéger.

[karatejapon]

Prudence absolue avec la pétition actuellement en ligne pour le maintien du karate en tant que sport olympique pour Paris 2024. Nous avons reçu trois sollicitations avec des liens différents dont au moins un est une tentative de phishing. Soyez donc certain de celui que vous trouverez pour signer ladite pétition si vous le souhaitez.

[karatejapon]

Attention également à un pseudo lien supposé émaner de la Japan Karate Federation qui aurait mis en ligne une pétition en anglais pour le maintien du karate lors de J.O. de Paris. La JKF n’a rien à voir avec ce qui est, purement et simplement, une tentative de hameçonnage.

[karatejapon]

Une de nos partenaires d'entraînement en kobudô d’Okinawa nous signale une tromperie sur la marchandise concernant des armes. Dans son cas, il s’agit spécifiquement de sai (tridents métalliques), commandés sur un site baptisé kumite shop. L’article reçu, supposé provenir du fournisseur japonais Shureidô, n’avait rien de commun au niveau de la qualité avec les sai promis. L’utilisation d’un simple aimant permet de constater que le matériau de ces armes est l’aluminium au lieu du fer. Le poids et la densité, comparés à de véritables sai fabriqués par Shureidô, sont différents.
Le remboursement a été bien long et délicat à obtenir. Depuis cette information, d’autres acheteurs trompés se sont signalés sur les réseaux sociaux. Soyez prudents lors de vos achats en ligne.

[karatejapon]

Les Jeux Olympiques ont été officiellement reportés pas plus tard qu’hier et, dès aujourd’hui, certains essayent de profiter de l’occasion.
Un site chinois en anglais entend vendre ce qui est présenté comme des reliquats de T-shirts et autres objets reliés aux tournois de karate et de jûdô. Il s’agit en fait de copies de qualité médiocre, voire d’objets sans rapport avec le merchandising officiel pour Tôkyô 2020. Par exemple, un bandeau en éponge orné d’un dôgi de karatedô et une ceinture noire qui n’a jamais été produit par le fabricant agréé de l’organisation. Idem pour des ceintures noires "karate 2020" ou "jûdô 2020" dont le tissu imite grossièrement celui des véritables ôbi. Nous ne savons d’ailleurs même pas si les commandes éventuelles seraient honorées.
Si vous êtes à la recherche de collectors que deviendront assurément certains objets portant la mention "2020", soyez prudents et vérifiez bien l’authenticité de ce qui vous est proposé.

[karatejapon]

Le site - en anglais - d’une société basée en Allemagne persiste à proposer des dôgi avec les idéogrammes brodés Kyokushinkai, qui seraient produits par Isami, au Japon donc. Le tarif semble intéressant à 129,90€, sauf que l’équipementier nippon n’a plus le droit d’apposer ces broderies sur ses dôgi depuis plusieurs années et se conforme scrupuleusement à cette interdiction.
Méfiance également avec des T-shirts et autres sweatshirts qui présentent des étiquettes cousues, proches visuellement de celles utilisées par la société Ichigeki, la seule autorisée à produire des vêtements et accessoires pour le compte de l’IKO.
Attention donc à ces propositions frauduleuses.

[karatejapon]

Ne vous laissez pas abuser par la marque "Isamu" qui propose des produits laissant croire qu’il s’agit de ceux fabriqués et commercialisés par la société Isami. Le site Isamu prête volontairement à confusion, notamment par rapport au contrat signé entre la Shin Kyokushinkai et son équipementier officiel qui est donc bien Isami.

[karatejapon]

Prenez garde aux sites proposant - surtout en anglais - actuellement plusieurs modèles de T-shirts "karate" pour les Jeux Olympiques. Il n’existe en tout et pour tout que deux modèles officiels, un pour l’épreuve kata, l’autre pour celle du kumite. Ils sont de couleur blanche avec les dessins et le lettrage en bleu.

[karatejapon]

Nous déterrons ce fil de discussion afin d’inciter nos membres et visiteurs à la prudence concernant un site japonais. Comme de coutume nous ne communiquons pas le nom dudit site pour des raisons raisons évidentes et déjà expliquées plus haut sur ce thread.
Un de nos partenaires d’entraînement au Honbu dôjô du Kyokushinkaikan, à Tôkyô, nous en a récemment parlé et invité à la prudence. La société japonaise en question propose à la vente des vêtements ou objets, dont un passeport, ayant, selon elle, appartenus à Oyama Masutatsu Sôsai. Tous ces articles sont authentifiés à en croire le site (en anglais). Le problème, d’après notre interlocuteur, est que toutes les garanties sont loin d’être réunies au niveau de l’authentification. On est bien éloigné de ce qui se fait aux États Unis en la matière, à savoir des sociétés sérieuses spécialisées dans les articles de collection en rapport avec divers sports. Par ailleurs, certaines pièces d’habillement proposées l’ont également été par au moins une autre société, a priori sans rapport avec la première et sur la même période. Il serait douteux que le fondateur du Kyokushin karate ait possédé, par exemple, jusqu’à cinq blazers identiques, portés lors de tournois ou cérémonies. Et des photos le montrant avec des vêtements et accessoires semblables à ceux mis en vente ne constituent pas une preuve irréfutable d’authenticité.
Sans accuser qui que ce soit, la prudence reste de mise, surtout pour des articles dont certains dépassent allègrement le million de ¥.

[karatejapon]

Avant même que l’équipementier Ichigeki ne propose récemment un nouveau modèle de short, annoncé au préalable, un site en anglais vendait déjà cet article, bien que sans rapport avec la société japonaise. Il s’agit, évidemment, d’une imitation, jusqu’à l’étiquette. Nous ne connaissons ni la qualité du produit, ni le sérieux de la société quant à ses devoir vis-à-vis de ses clients mais il n’en reste pas moins que ce short est une copie d’un modèle original.

[karatejapon]

Une société anglaise qui propose des produits correspondant à plusieurs Ecoles vend notamment diverses ceintures de toutes couleurs dont des noires. On peut ainsi commander en ligne ces ceintures qui sont des copies des modèles choisis par des ryû de karatedô, avec leurs emblèmes ou symboles. Il est possible de choisir le nombre de barrettes, quand c’est le cas, et les broderies (nom, prénom, etc.) à l’identique des "véritables" obi. Selon le site, elles sont produites en Corée du Sud. Quelle que soit leurs qualité et tarif, ces ceintures ne sont malgré tout que des copies.
Pour l’anecdote, lors du World Open 2019 organisé par le Kyokushinkaikan, un Shihan responsable des inscriptions vérifiait les ceintures des compétiteurs et refusait ceux qui présentaient des copies. Tous ces combattants, essentiellement venant de pays de l’Est de l’Europe, ont alors dû payer le prix de la véritable ceinture qu’ils devaient normalement porter, afin de pouvoir participer au tournoi. De même, à Tôkyô, le dôjô Shotokan de l’université Keio n’accepte pas les visiteurs étrangers qui se présentent avec une ceinture noire copiée sur le modèle en vigueur tel que décidé par l’Ecole.
Méfiance donc si vous souhaitez acquérir une de ces ceintures.