par karatejapon » Mar Avr 28, 2020 9:57 pm
Au Japon les élèves arrivent - quand c’est possible - en avance au dôjô afin de réaliser des assouplissements.
Les différences de souplesse peuvent être grandes entre les pratiquants mais également d’une ethnie à l’autre. Il n’y a, bien entendu, pas de vérité absolue en la matière. Néanmoins, il est avéré que les Japonais possèdent une articulation coxo-fémorale très mobile qui leur permet des techniques de jambes aisées. La qualité des fibres musculaires est également à prendre en compte.
Cela étant dit, à notre humble avis, il ne faut pas attendre les entraînements au dôjô pour chercher à s’assouplir. Un cours de karatedô n’est pas fait pour ça selon notre ressenti. La souplesse, la musculation, la résistance et l’endurance doivent, dans la mesure du possible, être travaillées en dehors. Cette idée est mise en avant par Artur Hovannisyan Shihan qui suggère de prendre quotidiennement au moins un quart d’heure pour s’étirer et s’assouplir, quitte à réduire d’autres exercices, comme la course à pieds par exemple.
A titre personnel, je suis cette méthode, sachant que l’idéal serait également de s’étirer après chaque cours. Le temps disponible reste en tout cas un facteur majeur pour les assouplissements.