par karatejapon » Mer Sep 04, 2019 8:23 am
A notre humble avis, ayant pu nous entraîner quelques fois en Corée du Sud, à Shanghai et à Singapour, pour le peu que nous en sachions, et sans minorer les mérites des pratiquants de ces pays, atteindre le top 32 serait un exploit majeur.
Au niveau continental, la Corée du Sud progresse indéniablement mais ses meilleurs compétiteurs sont plutôt en dessous des soixante quinze kilos. Il sera donc difficile de se hisser jusqu’au troisième jour du tournoi; n’est pas Narushima Ryû qui veut.
La Chine connaît une grande expansion au niveau des branches et des dôjô. Son réservoir de compétiteurs potentiels est vaste mais il semble encore un peu tôt pour voir des Chinois arriver dans les trente deux meilleurs. L’ambition actuelle est bien le développement, pas la performance de premier plan.
Singapour est miné par les divisons internes. Peter Chong Shihan, selon nos informations du moins, ne participera pas à la préparation des combattants. Il semble assez illusoire d’espérer voir un Singapourien sortir véritablement du lot et atteindre la dernière ligne droite. Par ailleurs, un peu à l’image de la situation sud coréenne, les meilleurs compétiteurs de la ville-état se retrouvent plutôt chez les moins de soixante quinze kilos. Même talentueux, il leur sera donc plus que délicat de percer véritablement.
La problématique est différente en Inde. Pour en avoir parlé avec un Sensei du sous continent, il semble que le niveau des compétiteurs locaux stagne depuis plusieurs années. Une absence de confrontations régulières avec des nations fortes serait une des raisons de ce problème. Peu d’Indiens viennent au Japon s'entraîner au Honbu dôjô et les rares pratiquants que nous avons pu y croiser ne nous ont pas semblé avoir le mental nécessaire pour s’imposer dans un tournoi aussi relevé.
Tout cela étant dit, des surprises sont toujours possibles et le tirage au sort, les blessures et autres avatars peuvent éventuellement favoriser l’émergence de pratiquants venant de ces nations. Néanmoins, nous miserons plus sur les pays connaissant une longue tradition de Kyokushinkai karatedô et de réussite dans les compétitions majeures.