par karatejapon » Ven Juin 14, 2019 7:41 pm
Cette question n’est pas une colle pour karatejapon. Il se trouve que cette pseudo Ecole martiale ne nous est pas inconnue. Nous avons pu parler de cette "création" - pas vraiment originale - avec un de ses pratiquants, il y a environ un quart de siècle.
A l’origine on trouve un obscur pratiquant Australien de kung fu. Tenant d’une Ecole basée sur les mouvements de six animaux, cette personne eut un jour la brillante et originale idée de combiner sa technique avec celle du Kyokushin karate, persuadé alors d’avoir créé la formule parfaite. Il s’est alors rapproché d’un dôjô de la Kyokushinkai dans son pays, où on l’a gentiment éconduit, l’idée de base semblant farfelue pour le moins. Mécontent que sa "trouvaille" géniale ne soit pas reconnue à sa juste valeur, le brave garçon, âgé d’une trentaine d’années à l’époque, décida donc de peaufiner seul sa synthèse. Persistant malgré tout, il osa une approche au Japon, directement auprès du Honbu dojô Kyokushinkaikan. Malheureusement pour lui, l’accès lui fût refusé et personne ne daigna l’écouter.
De retour en Australie il tenta ensuite sa chance dans un tournoi inter styles, certain de la supériorité de sa technique, afin de prouver la validité de ses idées. Malheureusement pour lui, il fut mis KO au premier tour par un pratiquant de Kyokushinkai karate. Là s’arrêta l’histoire de cette nouvelle Ecole qui sombra totalement dans l'oubli, le seul dôjô ayant fermé après la déconfiture subie par son "fondateur".
Nos conversations à propos de cette Ecole bien vite disparue, comme tant d’autres, ont été antérieures au tournoi catastrophique. Notre interlocuteur, Australien lui-même, était alors persuadé de la supériorité évidente de son professeur. La trop grande simplicité du concept, pas nouveau du tout en fait, ne l’effleurait même pas et il était catégorique sur le fait que les pratiquants deviendraient quasiment invincibles, tant en combat sportif que dans la rue. L’enthousiasme de la jeunesse associé à l’inconscience du pratiquant qui n’a pas encore été confronté à la dure réalité du terrain vraisemblablement...
Il existe peut-être des ressources sur la toile à propos de cette anecdote, nous vous laissons le soin d’effectuer des recherches si nos réponses ne sont pas assez complètes ou précises. Quoiqu’il en soit, il n’existe au Japon aucun dôjô de cette pseudo ryû, sans passé ni avenir.