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Ce que vous n’aimez pas au Japon

Description de la pratique réelle du karate au Japon.

Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par Sua » Lun Fév 11, 2019 3:33 am

Je voudrais ouvrir un nouveau sujet mais sans faire de polémiques . Si le webmaster n’est pas d’accord il peut effacer mon sujet et je m’excuse par avance .
Je sais que les membres et les visiteurs qui viennent ici sont fans du karate au Japon mais je voudrais savoir si certains d’entre eux trouvent des aspects négatifs avec la pratique au Japon ou dans l’attitude des professeurs Japonais ou d’autres points négatifs . Je précise encore que je ne veux manquer de respect à personne ni entraîner de discorde sur le site . Mais je sais que le webmaster est très libre dans ce qu’il écrit alors merci si le sujet est permis .
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Politiquement incorrect

Message par karatejapon » Lun Fév 11, 2019 4:25 pm

Tous les sujets sont bons sur le site, à la condition absolue qu’il ne s’agisse pas de chercher la polémique à tout crin, exercice stérile et futile par essence. Il est vrai que nous ne donnons pas ici dans le politiquement correct, comme nos membres les plus anciens ont pu le voir à plusieurs reprises. De même, point d’idolâtrie du Japon et des Japonais.
Le topic ouvert par Sua trouve donc tout naturellement sa place sur notre site.
On pourrait ajouter l’adage populaire « qui aime bien, châtie bien » et, très simplement, nous faisons confiance à l’objectivité ainsi qu’au recul des membres qui souhaiteront apporter leur contribution à ce thread.
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Premières réponses

Message par karatejapon » Lun Fév 18, 2019 11:00 pm

Depuis l’ouverture de ce fil de discussion par Sua, nous avons réfléchi au sujet et pouvons apporter quelques réponses, issues de nos conversations avec divers pratiquants non Japonais.
Il faut déjà intégrer le fait que les personnes mécontentes et qui s’expriment à ce propos sont essentiellement étrangères. Les Japonais, à certaines exceptions près, sont assez peu vocaux sur le sujet. Le consensus reste la norme et, en cas de profondes divergences, un départ dans la discrétion est de mise. Cela étant dit, les exemples de mécontents finissant par choisir la scission abondent au Japon, quelque soit l’Ecole de karatedo considérée.

Nous vous proposons donc de traiter le cas des non Japonais dans un premier temps. Nous étudierons la question de plus près dans les semaines qui viennent en ce qui concerne les Nippons.

Au regard de nos conversations et constatations, depuis de nombreuses années, il apparaît certains point récurrents dans les reproches à l’encontre des ryû japonaises et de leurs dirigeants ou représentants.

Il est, tout d’abord, très souvent question de volonté hégémonique des Nippons qui tiennent à conserver une sorte de leadership sur les étrangers. Ceux ci en sont d’ailleurs partiellement responsables car l’idolâtrie est fréquente. Ne voulant froisser personne, nous ne citerons pas de noms mais, un Européen chargé d’importantes responsabilités au sein d’une Ecole majeure, affirmait voici deux ans que «...même si ne nous en rendons pas compte, les Japonais savent ce qui est mieux pour nous...». Cet avis pour le moins tranché n’est pas unanimement partagé, tant s’en faut. Nombreux sont les non Japonais à considérer que tout ce qui vient du Japon n’est pas parole d’évangile et que tout étrangers que nous soyons, notre libre arbitre doit être préservé. De même, les compétences techniques et autres sont parfois aussi élevées à l’étranger qu’au Japon. Néanmoins, certains Nippons refusent de l’admettre et cherchent à garder des suiveurs dociles et obéissants, garantissant une sorte de fond de commerce. Si cette idée peut paraître exagérée voire quelque peu insultante, force est de constater que dans la majorité des Ecoles les Japonais font tout ce qui est possible pour garder la main et rester sur une sorte de piédestal bien confortable.
La structure des divers groupes est telle que le lien avec le centre de référence reste très fort - ce qui n’est bien entendu pas un mal en soi - et même incontournable. Les branches à l'étranger sont inféodées au Japon, là encore avec l’accord tacite de leurs responsables, où que ce soit dans le monde.
Des esprits libres n'apprécient que modérément cette situation et cela conduit à des scissions et des critiques acerbes, pas nécessairement justifiées. L’exemple type de ce cas de figure est celui, tout récemment évoqué, du Néerlandais feu Jon Bluming. Ce dernier a remis en cause l’hégémonie nippone, tant au niveau administratif qu’à celui des connaissances et compétences pures en karatedô.

Un autre reproche fréquemment relevé à l’encontre des Japonais est celui de l’aspect mercantile.
Les prix prohibitifs de certains passages de grades sont généralement pointés du doigt, de façon objective, il faut bien le reconnaître. Posséder un diplôme japonais et un grade correspondant est certes attirant mais les tarifs pratiqués peuvent être dissuasifs pour le moins. Certains Nippons ont bien compris l’intérêt des étrangers pour cette forme de reconnaissance et en tirent largement profit. A leur décharge, les pratiquants au Japon acquittent les mêmes sommes. Les stages dirigés par des experts Japonais suivent la même logique que pour les passages de grades. Ce qui nous amène maintenant à évoquer les récriminations quant à ces fameux stages.
En tant que pratiquant de très longue date, nous avons participé à un certain nombre de stages sous la direction de professeurs venus du Japon. Nous avons, à ces occasions variées, entendu des critiques souvent réitérées. Elle sont généralement de deux ordres. D’abord, le contenu du stage en lui même est fréquemment remis en cause car trop porté sur les bases et ressemblant somme toute à un «simple cours». Le prix dudit stage, élevé comme de coutume, entraîne des récriminations car les pratiquants étrangers attendent autre chose. Il est évident que de grandes vérités ne seront pas dévoilées à ces occasions mais une attente forte est légitime. Comme pour les tarifs des passages de grades, les Japonais ne font que décliner outre mer ce qui se passe chez eux. Les blâmer sur ce point n’est donc pas totalement justifié puisqu’il s’agit finalement de deux visions différentes, même si pas totalement opposées.
Ensuite, un autre reproche relevé par nos soins et entendu à plusieurs reprises lors de stages, est celui de ce qui est parfois vécu comme une forme de tromperie, même si, à nouveau, le terme peut sembler fort. Attendre le responsable d’une ryû et ne bénéficier en fin de compte que de l’enseignement d’un de ses adjoints, aussi compétent soit-il, est logiquement décevant pour les pratiquants étrangers. Même si l’enseignant prévu possède en règle générale de bonnes raisons de ne pas assurer la direction du stage (problème de santé ou autres), la forte attente des pratiquants assortie du fait que le tarif ne soit pas minoré entraîne donc des critiques logiques.
L’intérêt pour l’argent plutôt que pour le développement du karatedô est un reproche majeur fait aux Japonais.

Bien plus rare, la déception peut provenir du niveau jugé peu élevé de certains Japonais, surtout lors de stages. Ce cas de figure correspond souvent à des Ecoles peu connues ou développées dans certains pays. Certains pratiquants étrangers considèrent qu’il s’agit d’une sorte de «tromperie sur la marchandise».
Nous nous souvenons d’un tel cas, au début des années 1990, en France. Un jeune instructeur Japonais était venu, soit disant mandaté par une des Ecoles majeures au Japon, pour une série de stages et entendait s’installer en France. Un magazine français spécialisé avait même effectué un reportage sur cette personne. La supercherie a rapidement été révélée avec un niveau bien éloigné du quatrième dan revendiqué et un rapide retour au Japon a réglé le problème.
Là encore, on en revient à une attente parfois trop importante quant au niveau des Japonais et leur supposée connaissance supérieure du karatedô.

Voici donc les premières réponses que nous pouvons apporter à ce sujet.
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par karatejapon » Mar Fév 19, 2019 5:13 am

Il est aussi possible de répondre à la question de Sua avec dans une perspective différente qui serait celle de savoir ce qui peut déplaire au Japon, quand on s’y entraîne occasionnellement.
Notre expérience personnelle et nos échanges sur le sujet avec d’autres pratiquants qui ont fait le voyage permettent quelques réponses.

Les étrangers sont relativement souvent mis à l’épreuve au Japon où bien parfois superbement ignorés. Pas de généralisation en la matière mais quelques retours négatifs relevés par nos soins.

Dans le premier cas - le plus rare des deux - nous avons pu recueillir certains témoignages qui se recoupent. Ceux-ci concernent notamment des dôjô universitaires où les étrangers sont «testés» en combat. Il semblerait que, de temps à autre, les Japonais veulent bien faire comprendre que personne ne possède le karatedô mieux qu’eux. Sans aller jusqu’au pugilat, les exemples d’échanges pour le moins rugueux avec des techniques très ou trop appuyées sont assez fréquents. Les dôjô privés seraient moins affectés par ce phénomène qui se produit sans considération du type de combat pratiqué, sundome (contact contrôlé) ou jissen (plein contact).
Comme tout n’est pas blanc ou noir, il est possible d’imaginer que quelques étrangers n’adoptent pas le meilleur comportement possible et arrivent au Japon en terrain conquis. L’attitude japonaise peut donc se comprendre aisément.

Concernant le second cas, les étrangers se sentent parfois délaissés dans les dôjô au Japon. Personne ne fait grand cas d’eux et aucune aide ou correction n’est apportée. On est ici loin de l’esprit de franche camaraderie et d’entraide attendus lors d’une visite dans un dôjô de l’archipel.
Là encore, l’attitude et le respect de l'étiquette peuvent faire la différence. Et plus simplement, la barrière de la langue ainsi que le contact réduit avec des étrangers peuvent expliquer le comportement de certains Japonais, qui entraînera de facto critique et déception.

En espérant que ce complément de réponse aura pu vous intéresser.
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par Sua » Mar Fév 19, 2019 2:34 pm

Super ! Merci je ne m’attendais pas à une analyse aussi pointue et des réponses aussi honnêtes et justes :D C’est intéressant d’avoir répondu en se plaçant à des niveaux différents avec des vues également différentes .
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par karatejapon » Mar Fév 19, 2019 9:31 pm

Avec plaisir. Les réponses apportées ne sont que le reflet de nos connaissances sur le sujet et nous essayerons de les compléter plus avant, si possible.
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par karatejapon » Mar Fév 26, 2019 10:51 pm

Après avoir maintenant fait le tour de nombreuses connaissances ayant, soit participé à des stages dirigés par des experts Japonais, soit ayant pu s'entraîner au Pays du soleil levant, une critique revient souvent. Proche de la volonté hégémonique évoquée au début de ce thread, elle est d’une nature légèrement différente sinon complémentaire.
Il s’agit de ce qui est perçu comme une forme de condescendance de la part de certains professeurs Japonais. Cette remarque revient fréquemment dans la bouche de compétiteurs sur le mode sundome et on peut quelque part la comprendre au regard des résultats très positifs de la France. Certains «anciens» font un constat similaire car, au delà du respect logique, il est clair que de nombreux étrangers possèdent un niveau de connaissance du karatedô au moins égal à celui des Japonais.
Comme expliqué plus haut sur ce topic, les étrangers touchés par le syndrome de l’idolâtrie ne sont pas rares. Certains Nippons, bien conscients de cette faiblesse en usent et en abusent. Conséquemment, se placer sur un piédestal, adulé par des élèves serviles et béats, ne plaît bien entendu pas aux personnes avancées sur la Voie et sachant garder leur libre arbitre. D'où les critiques dont nous parlons ici.
Quelques pratiquants Français très expérimentés, cumulant chacun quatre ou cinq décennies de pratique, questionnés sur leur ressenti, considèrent que cette situation remonte au début des années soixante-dix avec une quasi déification d’enseignants Japonais qui n’en demandaient pas tant. Selon un sexagénaire qui enseigne le Shotokan karatedô depuis une quarantaine d’années, tous les experts Japonais ne se comportent pas comme s’ils avaient des enfants en face d’eux. Feu Kase Taiji Sensei, toujours d’après le même professeur, n’agissait pas de la sorte, alors que d’autres Nippons, bien moins compétents que cette figure tutélaire ont fait montre d’une supposée supériorité pourtant injustifiée. Le seul fait de venir du Japon n’assure en rien un niveau et des connaissances dont les étrangers ne pourraient que rêver.
A nouveau, avec l’accord tacite (paresse intellectuelle et/ou confort d’être sous la coupe d’un guide/maître?) de nombreux pratiquants, des enseignants Japonais ont su se rendre incontournables. Jamais remis en question, dans leur pays ou à l'étranger, ils n’acceptent pas un partage de leur leadership même si, objectivement, les étrangers n’ont parfois rien à leur envier.
L’absence de relations entre égaux est donc une critique récurrente relevée lors de nos conversations à propos de ce qui déplaît au Japon ou de la part des Japonais.
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Mise au point

Message par karatejapon » Mer Fév 27, 2019 10:39 pm

Nous souhaitons réagir à un message reçu aujourd’hui même, en rapport direct avec ce fil de discussion. Celui-ci n’est aucunement destiné à dénigrer de façon systématique les experts Japonais ou leur pays en général. Les avis des personnes qui ont accepté de répondre à nos questions sont mesurés et basés généralement sur une longue expérience. Il ne faut surtout pas y voir une sorte d’exutoire pour de supposées frustrations qui n’existent tout simplement pas. Si, à titre personnel, nous partageons certaines idées développées dans les posts précédents, nous restons un inconditionnel de l’entraînement au Japon, où nous évoluons dans une structure qui nous convient parfaitement. Nous ne subissons pas les attitudes dénoncées par certains mais comprenons les points de vue divergents et les expériences moins positives que les nôtres. Rien n’est parfait, au Japon ou ailleurs.
A nouveau, tous les avis sont bons, tous les sujets sont possibles, à condition de respecter quelques simples paramètres dont celui de l’objectivité et de l’honnêteté intellectuelle, sans acrimonie.
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par Sua » Ven Mars 08, 2019 2:48 pm

Je suis désolé si j’ai causé des problèmes car je ne cherchais pas du tout à polémiquer . En tout cas grand merci pour tous les compléments de réponse , très instructif et complet comme d’habitude ici . En plus je trouve vraiment les réponses objectives et honnêtes , sans aigreur ou méchanceté .
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par karatejapon » Ven Mars 08, 2019 5:10 pm

Aucune polémique ni aucun problème,assurément. En tant que webmestre nous choisissons les sujets possibles et modérons éventuellement les échanges entre membres. Un mécontent qui n’a pas compris qu’on ne pouvait pas nous taxer d’anti Japonais (pour autant que cela signifie quoi que ce soit d’ailleurs) n’y changera rien. Et, in fine, le plaisir de s'entraîner souvent au Japon est toujours aussi grand; c’est bien là le plus important à titre personnel.
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Et les Japonais?

Message par karatejapon » Lun Mars 11, 2019 5:07 pm

Puisque nous avons parlé des reproches et critiques adressés aux Japonais par les étrangers, il est logique maintenant d’évoquer les déceptions ou mécontentements des Nippons eux-mêmes.

Yamaki Kenji, ancien vainqueur du World Open Kyokushinkaikan, a quitté l’organisation au sein de laquelle il s’est illustré pour s’installer aux Etats Unis, dans le sud de la Californie.
Selon les réponses faites à un magazine spécialisé américain voici quelques années, c’est un fort désir de liberté qui a motivé sa décision.
Pour reprendre ses propres mots: « Ici, aux Etats Unis, je suis libre d'établir les programmes par rapport aux élèves qui viennent à mon dôjô. Au Japon, voyez vous, les pratiquants doivent s’adapter à une structure et un programme préétabli. Si j’étais resté au Japon j’aurais pu avoir la responsabilité d’une branche avec de nombreux dôjô mais je n’aurais pas eu cette liberté d’action et de choix. J’apprécie de pouvoir intégrer mes expériences et mon vécu à ce que je donne aux élèves. Je ne renie bien évidemment pas tout ce que j’ai appris dans mon pays mais les choses sont plus sclérosées au Japon, plus difficiles à bouger. Vous devez comprendre qu’il faut suivre ce qui se faisait déjà avant. Bien sûr, c’est très bien mais je crois que peux essayer d’apporter quelque chose d’autre. Au Japon c’est pratiquement impossible. Le karatedô doit suivre les traditions mais au Japon les évolutions sont plutôt rares et la tradition parfois pesante. »

L’avis de Yamaki Kenji n’est pas isolé et les champions Japonais ayant quitté leur pays pour trouver une certaine forme de liberté à l’étranger ne sont pas rares. Leurs raisons sont généralement similaires et le carcan de la tradition (martiale et japonaise) reste une raison fréquemment évoquée.
Bien que très majoritairement policés et respectueux des anciens et des traditions fermement établies, les Japonais peuvent donc parfois émettre des critiques ou des regrets quant à la pratique dans leur pays.
Un autre exemple pourrait être celui de Kazumi Hajime, ancien finaliste du World Open IKO. Lui n’a pas quitté le Japon mais a créé ses propres structure et méthode afin - selon ses dires - de trouver une liberté dans sa façon d’enseigner et pouvoir élaborer son enseignement.
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par Sua » Jeu Mai 16, 2019 10:38 pm

Désolé car je n’avais pas vu le complément de réponse et voulais vous remercier pour toutes les réponses et les exemples .
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Re: Ce que vous n’aimez pas au Japon

Message par karatejapon » Sam Mai 18, 2019 8:28 pm

Aucun problème et en espérant que tous ces exemples et réponses auront été utiles et complets.
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