par karatejapon » Ven Jan 11, 2019 5:58 pm
Le nom d’Oyama défraie actuellement la chronique au Japon.
Oyama Akira, petit fils du fondateur du Kyokushinkaikan et fils d’Ikuko, troisième fille de ce dernier, est actuellement au cœur d’un procès pour abus de bien sociaux et malversations financières. Il est incarcéré pour ces griefs.
Drogué depuis l’âge de quatorze ans, Oyama Akira, vingt et un ans aujourd’hui, est déjà passé par la case maison de correction puis prison pour adultes.
Il a d’abord créé une société - disparue aujourd’hui - vendant des vêtements et accessoires, sans s’occuper vraiment de sa gestion, passant ses nuits dans les boîtes louches et autres établissements nocturnes des quartiers de Roppongi et Shinjûkû, à boire et dilapider l’argent de sa famille. Connu pour sa violence une fois imbibé, certains gérants de ces lieux lui en ont même interdit l’accès. La justice estime qu’il y dépensait en moyenne l’équivalent de trois mille € chaque nuit.
La police est intervenue à son domicile à plusieurs reprises pour violences contre la femme avec qui il vivait, elle aussi droguée.
Capitalisant sur le nom célèbre de son grand père, il a ensuite fondé une société nommée Mas Oyama Coin - rien que ça - avec l’aide d’un groupe baptisé Kyokushinkaikan Souke Sou Honbû et dirigé par sa mère. Il est essentiel de préciser que cette entité n’a strictement rien à voir avec le Kyokushinkaikan dont le responsable est Matsui Shokei Kanchô.
La home page du site de ladite société utilise une photo d'Oyama Masutatsu Sôsai. Elle promettait de décupler les investissements des clients à partir d’un système opaque basé sur les bitcoins. Oyama Akira a ainsi récupéré plus de 100 millions de yen. L’été dernier, les investisseurs ont commencé à s'inquiéter car sans nouvelles de leurs mises de départ. Cette somme colossale aurait été utilisée par le jeune Oyama et ses associés, essentiellement en plaisirs divers, charnels notamment. A ce jour, cinquante personnes ont déposé plainte contre cet individu qui se défausse en accusant sa mère. Et l’argent investi a, comme on pouvait s’y attendre, disparu.
Oyama Masutatsu Sôsai disait à ses élèves: "Perdre de l’argent n’est pas grave, perdre la confiance des autres l’est beaucoup plus". Il répétait également que "Perdre son courage est se perdre soi-même". Ces phrases ont été répétées par un journaliste couvrant ce procès. Ce membre de la presse remarque également que le petit fils est "totalement dénué de l’élégance et la dignité de son grand père qui doit se retourner dans sa tombe".
Nous ne vous donnons volontairement pas le lien vers le site de la société en question mais, si vous le cherchez, vous y verrez une photo de Sôsai parmi les plus célèbres ainsi que quelques vidéos promotionnelles elles aussi bien connues. La malhonnêteté intellectuelle a même été poussée jusqu’au au point d’orner la page d’accueil d’un kanku retravaillé, sans aucune autorisation là non plus, bien entendu.
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