Mais si vous me relisez bien, (je colorise le passage en question) :
"Pour la terminologie, dans le programme KUMITE très complet de la SKIF, (association de maître Kanazawa), on fait entre autre la distinction entre les YAKUSOKU KIHON KUMITE (GOHON KUMITE, SANBON KUMITE, KIHON IPPON KUMITE, KAESHI IPPON KUMITE) et les YAKUSOKU JYU KUMITE (JYU IPPON KUMITE, OKURI JYU IPPON KUMITE, HAPPO KUMITE)"
Ainsi donc, je ne faisais qu'apporter la distinction entre les différents YAKUSOKU KUMITE, telle qu'elle est précisée sur cet organigramme en page 17 du livre SKI KUMITE KYOHAN que vous citez.
Et donc, je peux concevoir qu'à la JKA on ait décidé à en rester à une certaine classification, mais elle n'est pas tellement contradictoire avec celle opérée par Kanazawa senseï qui distingue également les Yakusoku kumite des Jyu kumite comme vous le rappelez mais qui fait la peut-être trop subtile distinction entre le terme "JYU" et "KIHON" lorsque ces termes sont accolés à un type de Yakusoku kumite, alors que vous semblez plutôt amalgamer les JYU IPPON KUMITE au KIHON KUMITE, comme ci-après :
pl a écrit :
Le japonais est compliqué: ne confondez pas JYU IPPON KUMITE qui est un exercice de KIHON KUMITE.
Oss
C'est à la lumière de cette phrase que je suppose donc que vous faites l'amalgame entre "KIHON KUMITE" et YAKUSOKU KUMITE, et j'ai déjà expliqué que je comprenais le concept, mais qu'il s'agit tout de même d'un amalgame équivoque, puisque stricto sensu, KIHON n'est pas égal à YAKUSOKU : (KIHON = basique, YAKUSOKU = promesse)
On peut faire du Yakusoku à partir d'une garde formelle (genre gedan baraï, comme en kihon ) et c'est alors du Yakusoku kihon kumite, ou alors à partir d'une garde libre et souple (JYU GAMAE ) et c'est alors du Yakusoku jyu kumite.
Mais comme vous dites, du moment que l'on sait ce que l'on fait, et qu'on le fait bien, que l'on fasse partie du seul organisme reconnu par le ministère de l'éducation au Japon (JKA), ou bien d'un des deux seuls organismes au monde encore dirigés par un des trois premiers instructeurs sortis du premier cours kenshusei de la JKA (Kanazawa senseï pour la SKIF et Okazaki senseï, -quoique plutôt sempaï de Kanazawa senseï sur ce coup là- pour l'ISKF, et Mikami senseï ayant rejoint la JKA, (mais ne la dirigeant pas) après le split entre ISKF et JKA), la Voie du Karatedo nous est que pur bonheur.
Ce n'est pas le caractère officiel dans tel ou tel pays qui fait la qualité assurée d'un groupe, c'est son instructeur principal, son background et ses assistants. L'engouement international pour un tel instructeur n'est certes pas un argument d'autorité de moindre force que le caractère "officiel" d'un groupe.
Oss !