Nous sommes actuellement le Jeu Mars 28, 2024 2:21 pm
Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été]

Passage de grade

Tout ce qui n'entre pas dans les autres fora.

Passage de grade

Message par Shoto » Sam Août 02, 2008 10:53 am

"Dis karatejapon, racontes nous une histoire"
Et tous attendirent avec impatience le récit du passage de grade du webmaster...
Shoto
 
Message(s) : 366
Inscription : Sam Jan 26, 2008 2:48 pm

Sujet dépalcé et un autre à venir

Message par karatejapon » Dim Août 03, 2008 12:02 pm

...Et ce souhait sera exaucé d'ici quelques jours...
De grâce n'y voyez aucun esprit "d'autoglorification" ni de "promotion" personnelle.
Sur un autre site, la connaissance du Japon, de sa culture et de sa langue nous a été vertement reprochée. Trop prétentieux de notre part? A moins qu'il ne s'agisse de jalousie, bêtise ou quelque autre problème.
Vous comprenez donc maintenant pourquoi peu d'articles sont écrits à la première personne. Ils sont d'ailleurs plutôt déconnectés de la personnalité du webmestre.
Quoiqu'il en soit, nous vous décrirons très prochainement un récent passage de grade au Honbu dôjô Kyokushinkai, sur le forum "Les Ecoles".
karatejapon
Admin
 
Message(s) : 5519
Inscription : Mar Août 15, 2006 10:48 am

Examen du shôdan

Message par karatejapon » Dim Oct 05, 2008 3:55 pm

Voici, comme promis, la description d'un passage de grade au sein du Kyokushinkaikan, au Japon.

En espérant que vous voudrez bien excuser le retard pour la mise en ligne de cet article.

Tout le weekend était consacré aux passages de grade.
Le samedi étant dévolu aux aspirants au titre de yûdansha. Le lendemain était réservé aux personnes présentant le nidan ou le sandan.

Comme souvent au sein de la Kyokushinkai, cet examen coïncide avec un évènement, les championnats du Monde vétérans en l'occurrence.

Voilà plusieurs jours que des pratiquants étrangers viennent au dôjô pour se préparer et affiner les derniers réglages. Pour la plupart d'entre eux ils s'agit du voyage de leur vie alors il n'est pas question d'échouer.
Nous croisons des Polonais, des Russes et des Bulgares dont certains sont de véritables professionnels du karate.

Les deshi tentant d'obtenir le shôdan sont convoqués à 11:00 afin de vérifier les inscriptions et autres certificats médicaux. L'examen en lui même doit débuter à 12:00 précises et, comme nous sommes au Japon, c'est bien le cas.

Chacun s'échauffe dans son coin et une certaine tension est palpable, les rares personnes parlant ne le font qu'à voix basse.
Les trente candidats attendent le jury et donnent l'impression de vouloir commencer sans tarder. C'est le cas de votre webmestre, un des deux seuls étrangers présents, le second étant un jeune Russe qui semble un peu perdu et plein d'appréhension.

Les Sensei sandan et yondan qui vont nous juger entrent dans le dôjô, tout le monde se met en place et attend.
S'ensuivent alors les saluts habituels puis un discours sur le karatedô et ce qu'on attend de nous par le plus gradé des Sensei. Le ton est solennel et l'ambiance austère voire recueillie.
Le dôjô kun est ensuite déclamé par l'ensemble des présents puis nous effectuons un long mokusô.
Une fois tout cela terminé nous entrons dans le vif du sujet.

Très classiquement nous attaquons par les kihon et idogeiko.
Trois Sensei passent dans les rangs et observent tandis que les deux plus anciens restent derrière la table installée devant le shômen, orné du portrait d'Oyama Masutatsu Sôsai.

Le rythme n'est pas trop élevé mais il est demandé aux plus "mous" de se donner plus que ça, de façon très directe.

Au bout d'une quinzaine de minutes nous revenons à la position de départ et attendons. Les Sensei parlent entre eux et notent furieusement sur leurs dossiers.

Ordre est donné se se préparer pour les taikyoku (kata "préparatoires").
Nous commençons en suivant le rythme dicté par un des Sensei mais, au bout d'une dizaine de mouvements, le plus ancien intervient pour faire arrêter l'exercice. C'est beaucoup trop "relax" selon lui; ce n'est pas du karate mais de la gymnastique! Suit une longue tirade sur l'utilité des ces six taikyoku dont le nom signifie d'ailleurs "grands principes".
Pour la peine nous effectuerons trois fois chacun d'entre eux avant de passer à autre chose.
Tout en avançant dans la liste des kata au programme, nous réalisons divers kihon entre chaque Pinan et kata supérieur.
L'ensemble prend près d'une heure et la fatigue se fait sentir. Heureusement le temps n'est ni trop chaud ni vraiment humide. Cela étant dit, nous sommes quand même plus d'une trentaine de personnes dans un espace réduit et la climatisation est arrêtée. On ne voit plus grand chose dans les miroirs et la sueur vole à chaque mouvement.

Cinq minutes de repos bienvenues (avec autorisation de se rendre au vestiaire pour boire) nous sont accordées avant d'entamer la deuxième partie; les exercices de tameshiwari.
Trois casses sont prévues au programme: seiken (poing), hiji oroshi (coude en descendant) et kakato oroshi (talon).
Nous installons rapidement le matériel composé des parpaings et de planches de pin. Chaque casse ne concerne qu'une planche donc tout à fait faisable.

Nous passons chacun à notre tour et personne n'échoue bien qu'un candidat se blesse au poignet; de mauvais augure avant la troisième partie de l'examen. Il ne s'agit ni plus ni moins que du plus gros "morceau" constitué par le jyûnin kumite.
Une fois les déchets de bois ramassés et le sol balayé, tout le monde s'assoit au fond du dôjô puis se prépare, qui avec divers strappings, qui avec une chevillère, etc. En tout cas tous sortent le protège dents.

Nos dix adversaires arrivent et saluent avec des OSU sonores.
Tous sont shôdan ou nidan et viennent uniquement pour "faire travailler" les candidats. Certains d'entre eux sont de redoutables compétiteurs. L'un deux en particulier est champion des dôjô de Tôkyô. "Cubique" et taillé comme un gorille (1m80 pour 100 kilos), il possède le nidan et une réputation de "tueur". Heureusement, Julien Porterie Senpai nous en avait parlé et la méfiance est donc de mise.

Précisons ici certains points.
Cette séance de dix combats de deux minutes non stop n'est pas supposée être une boucherie. Nos adversaires du jour sont là pour faire travailler les candidats car, in fine, le but n'est pas de gagner mais de faire montre d'une attitude de combattant avec des capacités à repousser les limites de la fatigue et passer outre la douleur. Le tout allié, bien entendu, à une condition physique bien au dessus de la moyenne. Cela étant dit, il est clair que le KO est un risque toujours présent, en accord avec la tradition de la Kyokushinkai.

Chacun attend son tour et nous sommes prévenus quand le candidat précédent entame ses combats.
Je serai le prochain (25ème) et observe attentivement afin de glaner quelques informations qui pourraient se révéler utiles par la suite.
En fait de renseignements je vois surtout le candidat en lice aborder son dernier combat face au nidan dont nous avons parlé plus haut. Plus que deux minutes à tenir pour ce jeune Japonais qui semble tout de même bien fatigué et reçoit, en sortie de corps à corps, un jôdan mawashigeri pleine puissance qui le met instantanément KO. Son auteur n'a pas l'air plus ému que ça...
Le malheureux est réanimé mais a perdu le bénéfice de tout ce qu'il a fait avant. Incapable de reprendre le combat il est éliminé.
En effet, si gagner n'est pas le but ultime, être mis KO ou subir plus de deux knockdowns est synonyme d'échec.

Bon, trêve de cogitation, c'est mon tour.
J'essaye de commencer ni trop fort ni trop vite car j'aurai besoin de toute ma force pour le dernier combat.
Le premier kumite se passe plutôt bien, face à un shôdan.
Le deuxième aussi mais le Sensei qui arbitre nous demande plus d'action et d'engagement. J'accélère tout comme mon adversaire. Ca passe encore sans trop de dégâts.
Le troisième combat est beaucoup plus viril et je prends trop de coups car pas assez mobile. Je m'en sors car plus lourd que mon adversaire. En fin de combat, lors d'un corps à corps, j'arrive à placer deux chûdan hizageri consécutifs dont le second au plexus. Mon adversaire met un genou au sol et je suis crédité d'un knockdown; bon pour le moral.
Je ressens une grosse fatigue, heureusement passagère, lors du quatrième combat que je gère correctement. J'essaye de bouger, tourner et m'en sors plutôt bien.
Le suivant est à l'apanage mais l'accumulation de coups se fait sentir progressivement.
A partir du sixième kumite je n'affronte que des poids lourds. Néanmoins tout se passe bien car je surprends le premier, un shôdan, avec un ushirogeri au foie (coup chanceux). Là encore j'enregistre un knockdown bienvenu. Mon adversaire finit tout de même le combat.
Ensuite gros "coup de pompe". J'essaye de tourner, bouger, changer de distance mais je prends vraiment trop de coups. A nouveau, mon manque de mobilité est préjudiciable, surtout face à des poids lourds, n'en étant pas un moi même.
Les combats suivants se passent à peu près bien et je rends coup pour coup en utilisant au mieux mes armes naturelles.
Suivant les conseils d'Artur Hovannissyan Sensei, qui m'a aidé dans ma préparation, je place à plusieurs reprises mon tokui waza, le ushirogeri. Cette technique passe bien à force de la travailler depuis de nombreuses années.
Arrive enfin le dernier combat face à l'auteur du très beau KO sur le candidat précédent.
Sa garde est bien particulière avec les bras levés très haut, ce dont m'avait également parlé Julien Porterie Senpai.
Là je suis matraqué sous tous les angles et près de mettre un genou à terre, complètement dépassé et asphyxié. Plus vraiment lucide, la garde trop basse, je prends un magnifique jôdan mawashigeri en plein sur la bouche. L'arbitre intervient car je ne n'ai pas bronché mais j'ai la bouche ensanglantée et des dents qui bougent. J'assure que tout va bien, un coup d'éponge magique et ça repart. Je m'accroche et dois absolument réagir. Il doit rester environ trente secondes et lors d'un corps à corps je réussis un coup de genou en plein sur la cuisse de mon adversaire. Je vois sa grimace avec cette béquille mais aussi son mécontentement. Je tourne et suis le conseil des Instructeurs de mon dôjô en France en adoptant une attitude plus taikiken que karate. Mon opposant est surpris ne sait pas trop quoi faire ce qui me permet de récupérer et tenir jusqu'au bout mais vraiment à l'arraché.

Content que ce soit fini je vais m'assoir au fond et commence à soigner les diverses blessures.

Une fois tout le monde passé, une pause de cinq minutes est accordée avant que chaque candidat ne soit appelé à la table du jury pour l'entretien qui correspond à la dernière partie de l'examen.

Quand mon tour arrive, les examinateurs semblent dans l'expectative. En fait, je passe après le jeune Russe qui ne parle pas un mot de japonais et n'a, a priori, qu'une très vague notion de l'anglais, tout comme le jury d'ailleurs. Il ne reste qu'une minute devant la table.

Je détends vite la situation en remerciant de façon formelle en japonais. Mes interlocuteurs se détendent immédiatement et entament la discussion en parlant de choses et d'autres. Car hormis des questions sur l'histoire du karatedô, de notre Ecole et de mes motivations à pratiquer, ils semblent surtout contents de parler avec un étranger dans leur langue.
Tout y passera, de mes activités professionnelles à la qualité des hôtels japonais en passant par la cuisine française!
Au bout d'un quart d'heure, le jury me remercie appelle le candidat suivant.

Après le passage de tous les candidats, nous venons nous assoir en hanza, sur plusieurs lignes et attendons.
Un des Sensei se place alors devant nous puis nous effectuons les saluts et un nouveau mokusô.
Ensuite, debout, nous recevons les résultats individuellement. Avant de nous livrer ceux ci, les examinateurs expliquent ce qu'ils ont relevé dans notre travail. Les points négatifs sont expliqués et des conseils prodigués.
Au total vingt candidats sur trente seront reçus à cet examen qui aura duré trois heures.

Une fois tout cela terminé, nouveaux saluts et récitation du dôjô kun Kyokushinkai (sept principes).

Je quitte le dôjô après une douche salvatrice et regagne mon hôtel en boîtant bas. Tout mon corps me fait souffrir; je ne compte plus les hématomes et autres abrasions.
Je ne pourrai presque pas dormir cette nuit là.
Je me soigne avant de rentrer en France mais j'urine du sang pendant vingt quatre heures.
Rentré chez moi je consulte un dentiste mais rien de cassé, juste une lèvre fendue avec une coupure de trois centimètres à l'intérieur, les dents qui bougent se stabiliseront rapidement.
Le genou ayant presque doublé de volume dégonflera progressivement mais je boîte pendant une semaine. C'est le temps qu'il me faudra pour pleinement récupérer. La collection de bleus (et jaunes) mettra une semaine de plus à se résorber. Mais, après tout, ce n'est pas le plus important et ce n'est rien au regard de la satisfaction ressentie.

Vous savez maintenant à quoi ressemble un passage de shôdan au Japon, au sein du Kyokushinkaikan.

Si vous permettez, nous conclurons cet article avec quelques considérations annexes.

Tout d'abord, passer cet examen au Japon est une chance et nous tenons à remercier les personnes au Japon qui nous y ont incité. De même nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude à Jacques Legrée Shihan qui a accordé son autorisation.
Dans le même ordre d'idée, nos remerciements vont aux instructeurs du Honbu dôjô français pour leurs conseils et corrections, sous la direction du Shihan. Sans eux rien n'aurait été possible. Egalement, tous les deshi avec qui nous avons travaillé et qui nous ont encouragé avant ce passage de grade doivent être crédités.

Au delà de ça, il faut souligner un point et éventuellement éliminer une idée reçue.
Passer le shôdan au Honbu dôjô français est aussi difficile que de le faire au Japon, si ce n'est la barrière de la langue pour l'entretien. Nous avons conscience que ce soit un rêve pour la plupart des pratiquants mais, à nouveau, les examens sont quasiment identiques et aussi relevés en France; rien à envier au Japon. La centralisation du Kyokushinkaikan a du bon au niveau de la standardisation internationale.

Merci de nous avoir lu jusqu'au bout.
Dernière édition par karatejapon le Sam Jan 25, 2014 11:43 pm, édité 3 fois.
karatejapon
Admin
 
Message(s) : 5519
Inscription : Mar Août 15, 2006 10:48 am

Message par comtois » Dim Oct 05, 2008 4:41 pm

Hé bien ... que dire ... juste saluer ! bravo pour la performance et merci pour le récit !
on est loin des passages de grade de la FFKDA ...

Pour répondre à votre post du mois d'août, c'est justement votre connaissance du Japon, de sa langue et de sa culture qui nous intéresse ! Donc n'écoutez pas les jaloux, continuez s'il vous plaît à nous passionner par vos récits !
comtois
 
Message(s) : 99
Inscription : Jeu Mars 15, 2007 10:07 pm

Réaction logique

Message par karatejapon » Dim Oct 05, 2008 4:50 pm

Merci de ton appréciation comtois.
Les jalousies importent peu et nous relativisons la critique stérile. Je poursuis tranquillement ma voie.
Content de voir que cet article te plaise en tout cas.

Au regard du programme de l'examen, vous comprendrez aisément pourquoi de nombreux pratiquants estiment plus le grade acquis au sein de leur Ecole au Japon. Plusieurs ryû sont touchées par ce phénomène car c'est souvent bien plus complet qu'au sein d'une fédération multi Ecoles.
karatejapon
Admin
 
Message(s) : 5519
Inscription : Mar Août 15, 2006 10:48 am

Message par liptonic » Dim Oct 05, 2008 5:21 pm

Ca valait le coup d'attendre ! J'avais l'impression en te lisant d'être un spectateur priviligié assis au fond du dôjô.
En tous cas bravo pour la prestation;ca a été pour la reprise du boulot ou bien tu trainais la patte dans l'avion? :wink:

Sinon comme tu as déjà passé le test du 1er dan au Japon ,mais en étant membre d'une autre Ryu,quelles différence y as-tu observé ? (mise à part le kumite).

Merci pour le récit et félicitation.

PS: Là je comprends l'utilité du certifical médical .
liptonic
 
Message(s) : 917
Inscription : Lun Sep 18, 2006 4:22 pm
Localisation : S.F

Différences dans l'esprit

Message par karatejapon » Dim Oct 05, 2008 5:57 pm

Je traînais effectivement la jambe dans l'avion au retour mais j'ai survécu à cette épreuve.

J'avais passé le nidan au Japon en 1998 après avoir obtenu le shôdan en France.
C'était au sein de la Wadôkai et le programme était, là encore, plutôt conséquent. Un article est d'ailleurs consacré à cet examen sur le site. Il avait duré bien plus longtemps que ce que j'ai pu voir et expérimenter au sein de la KKFDA.
De plus, au niveau des kata, il nous semble judicieux d'être jugé uniquement par des karateka de son Ecole.

Un autre grande différence est cette impression d'examen "administratif" avec la fédération française. Difficile à expliquer; plutôt un "ressenti". Au Japon, le temps nécessaire est pris, par exemple. Egalement, une certaine solennité est de mise. Les discours, le dôjô kun, le retour individualisé par le jury, etc. Tout cela contribue à créer un moment privilégié et impossible à oublier.
Dernière édition par karatejapon le Dim Nov 23, 2008 4:01 am, édité 1 fois.
karatejapon
Admin
 
Message(s) : 5519
Inscription : Mar Août 15, 2006 10:48 am

Message par comtois » Dim Oct 05, 2008 6:37 pm

Je suis tout à fait d'accord avec cette appréciation : devant la FFKDA, on passe un examen de "karaté fédéral", il faut être dans un moule ; la préparation de l'examen nécessite d'oublier (provisoirement !) certains principes de son Ecole, ou bien d'arrêter faute de temps la pratique de certaines techniques pour réviser le "karaté fédéral".
Quant à l'examen, tout dépend du jury, tout dépend s'il est composé, ou pas, de personnes "ouvertes", intéressées ou pas par un style qu'elles ne connaissent pas.
Et le ressenti est en effet plus celui d'un examen que d'un passage de grade solennel fondé sur la forme mais aussi le fond du candidat.
A décharge, peut-être ce passage fédéral évite-t-il des dérives ?

Merci en tout cas pour la qualité du récit, on a l'impression d'être sur place ! et encore bravo car continuer en étant à moitié KO ...
Puis-je poser une question ? je suis égoïstement intéressé par votre méthode de soins des hématomes et autres bobos ....
comtois
 
Message(s) : 99
Inscription : Jeu Mars 15, 2007 10:07 pm

Itaii

Message par karatejapon » Dim Oct 05, 2008 6:46 pm

Effectivement, une fédération sérieuse évite les dérives éventuelles qui, à mon avis, restent rares au Japon.

Pour les hématomes: de la glace avant toute chose puis baume du tigre et divers produits japonais de notre pharmacie personnelle.
karatejapon
Admin
 
Message(s) : 5519
Inscription : Mar Août 15, 2006 10:48 am

Message par superchinois » Dim Oct 05, 2008 6:53 pm

Peut etre en plus de la glace de l'harnica 9 CH en granulé 3 matin midi soir.A éviter surtout les cacahuète avec Taiko!!! :lol:
" Etre conscient de ce que l'on connait, mais ne pas oublier ce qui nous reste à Apprendre". Sagesse chinoise!!!
superchinois
 
Message(s) : 158
Inscription : Jeu Sep 21, 2006 12:04 am

Message par comtois » Dim Oct 05, 2008 9:40 pm

Merci à tous deux ! je mets effectivement glace et pommade arnican. Baume du tigre, j'avoue ne pas trop savoir ce qu'il y a dedans ... Mais je sors du sujet (quoique...) et notre webmestre va me rappeler à l'ordre ...
comtois
 
Message(s) : 99
Inscription : Jeu Mars 15, 2007 10:07 pm

Retour au sujet

Message par karatejapon » Dim Oct 05, 2008 9:45 pm

Je digresse moi même en disant que le baume du tigre contient des opiacés.
Et je reviens (habilement) au sujet en disant qu'aucun participant n'a été sérieusement blessé. Un poignet foulé fut le seul problème à déplorer en dehors du KO qui n'a pas eu de conséquences. Les hématomes, lèvres fendues et autres sont inévitables et n'entraînent pas de suites dommageables.
Dernière édition par karatejapon le Dim Nov 23, 2008 4:02 am, édité 1 fois.
karatejapon
Admin
 
Message(s) : 5519
Inscription : Mar Août 15, 2006 10:48 am

Message par Mustafa Jean-Andre » Lun Oct 06, 2008 3:25 am

Chapeau! Félicitations!
Il n'y a que comme ça que l'on peut atteindre l'excellence.
Mais quand même ce n'est pas bien de faire saliver les autres :wink:
TOUT EST POSSIBLE A CELUI QUI CROIT!
Site: http://kyokushin-seinan.kazeo.com/
Site: http://s-d-a.kazeo.com/
Mustafa Jean-Andre
 
Message(s) : 276
Inscription : Mar Jan 29, 2008 8:38 pm
Localisation : Saint-Michel (France)

Message par JLuc69 » Lun Oct 06, 2008 11:35 am

Merci pour ce recit KJ. :D
JLuc69
 
Message(s) : 21
Inscription : Mar Juil 01, 2008 4:28 pm
Localisation : Lyon

Message par shokei » Lun Oct 06, 2008 12:55 pm

KJ Toutes mes felicitations. Merci pour le recit. On attend d'autres reportages. Merci encore.
Joe
shokei
 
Message(s) : 74
Inscription : Sam Jan 05, 2008 5:44 am
Localisation : Ile Maurice

Suivant

Retour vers Divers

  • Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
    Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
    Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum
  • Qui est en ligne ?

    Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 15 invité(s)

cron