Excellent rappel.
Egalement de mon côté, (et bien que n'étant pas Kyokushin, mais Shôtôkan) il me paraît bizarre d'entendre parfois des jérémiades sur certaines conditions inconfortables que l'on peut avoir à "endurer" durant la pratique. Pourtant, après avoir transpiré un ou deux litres, il m'est agréable de calmer les tensions musculaires par une douche bien chaude, mais il ne me viendrait pas à l'esprit d'entrer sous la douche différemment quant il n'y a que de l'eau froide. (du moins en apparence, à part le petit frère de l'étage inférieur qui ne peut s'empêcher d'alors faire le coup de l'escargot qui rentre dans sa coquille
))
J'essaie même de ne montrer aucune surprise, si je ne m'y attends pas. Et je ne me prive pas de me moquer gentiment de ceux qui font les femelettes, pareillement pour d'autres inconforts (température de salle, sol glissant, ou trop "dur", etc)
Cela rappelle une autre anecdote, dont je n'assure pas la véracité, mais l'histoire est jolie. Je vous la livre en résumé :
Dans un dojo, en hiver, il faisait très froid, et les élèves demandaient chaque fois au senseï quand il pensait pouvoir installer un poêle à charbon, pour que ce soit moins insupportable.
Un jour, et sans doute lassé des plaintes de ses élèves, il n'apparut pas au dojo. En fait, à l'arrivée des premiers élèves pour la leçon, quelle ne fut pas leur surprise de voir un poêle à charbon en plein milieu du dojo, mais de senseï, pas l'ombre. Et en s'approchant un peu, ils remarquèrent que le senseï avait noué sa ceinture noire autour du poêle, exactement comme autour d'un dogi.
L'histoire ne dit pas si l'entraînement a eu lieu sous la supervision de "poêle-senseï"