par karatejapon » Mer Mai 31, 2017 2:26 pm
La JKF a offert aujourd'hui une sorte de rectificatif, suite aux propos de son président, hier.
Selon le communiqué - repris par nos soins sur le web en japonais - les Ecoles les plus avancées dans ce projet pour les Jeux Olympiques de Tôkyô sont celles citées dans l'allocution. Il ne s'agissait pas de fermer la porte aux autres, toutes les aides et participations étant les bienvenues.
Au delà de ces précisions apaisantes, il nous semble évident que seules quelques ryû seront concernées. On peut d'ores et déjà éliminer celles pratiquant le jissen karate, à l'exception éventuelle du Kyokushinkaikan. Mais, même pour cette Ecole, la participation effective de ses combattants reste loin d'être assurée. Les formes de kumite sont trop éloignées les unes des autres et la façon d'exécuter les kata pose également problème.
Les Ecoles d'Okinawa restent en retrait dans cette préparation à l'olympiade, tout comme la Wadô ryû, ce qui est plus suprenant. Les deux groupes qui représentent cette Ecole au Japon ont, en effet, produit de nombreux champions de sundome karate mais aucun des deux ne semble être pleinement investi dans ce projet.
Pour en revenir au tournoi kata, certains responsables d'Ecoles okinawaiennes ont récemment déclaré qu'il n'était pas question de modifier les leurs, au niveau du rythme ou de l'exécution, afin de correspondre à un certain standard international en vigueur depuis des décennies. Il en va de même pour des hauts gradés du Kyokushinkaikan qui souhaitent voir perdurer le style dans lequel les pratiquants de cette Ecole les réalisent.
En résumé, la multiplicité des entités, groupes et ryû feront que les participants aux J.O. de 2020 proviendront donc certainement d'un panel restraint. Ce à l'inverse, par exemple, du jûdô qui possède une plus grande cohérence même si divers courants existent.