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Verbatim d'Isobe Seiji Shihan

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Verbatim d'Isobe Seiji Shihan

Message par karatejapon » Mar Avr 05, 2011 5:04 pm

Comme promis, voici un résumé de ce que Isobe Seiji Shihan nous a transmis lors des deux cours sous sa direction, la semaine dernière.
Nous avons choisi de retranscrire ses paroles de façon simple, sous forme de verbatim, à la première personne donc.
Dans la mesure où nous avons fait office d'interprète lors des deux entraînements, ce que nous reproduisons ici sera, nous l'espérons du moins, assez fidèle aux propos du Shihan. Néanmoins des erreurs et oublis restant toujours possibles, nous comptons sur votre compréhension.
Enfin, inutile de chercher un ordre précis de priorité ou chronologique car nous vous proposons cet article au gré de nos souvenirs et des notes prises après chaque cours.


"En entrant dans ce dôjô, j'ai tout de suite senti que je me trouvais dans un dôjô sérieux. Bien entendu, je connais votre Shihan donc je savais à quoi m'attendre. Néanmoins, comme le Kanchô l'a dit lors du passage de grade, il suffit de regarder autour de soi pour savoir où on arrive. Ici le dôjô est bien rangé, tout est propre et les élèves y entrent avec une tenue correcte."

"Si vous portez un dôgi avec les kanji Kyokushinkai vous devez avoir une attitude cohérente. Il faut saluer le dôjô avec respect et de façon correcte. De même, votre dôgi doit être bien fermé et la ceinture positionnée de façon à ce que les deux parties soient de même longueur. Tout est dans l'attitude. Pensez à ce point absolument essentiel.
Si on arrive en dilettante inutile de venir."

"Nous n'aurons que deux heures de cours ce soir. J'aurais espéré plus de temps mais à vous de savoir prendre le maximum. Soyez donc pleinement concentrés dès le départ. C'est ainsi qu'il faut pratiquer. Dès que vous entrez dans le dôjô vous devez être totalement impliqués et prêts pour le cours. Il n'est pas question de commencer tranquillement, de façon progressive, en se préservant pour telle ou telle partie de l'entraînement."

"Attention à ne pas vous laisser entraîner dans une sorte de routine lors des séries de techniques de base. Chacune d'entre elles doit vivre indépendamment des autres. Il faut y mettre force, précision et volonté. Je dois le voir dans votre regard. Malgré tout la fluidité est à rechercher également."

"L'échauffement et les étirements doivent se dérouler avec intensité mentale et concentration.
Comprenez bien que le corps contient plusieurs centaines de muscles et tendons. Sachant cela, dites-vous qu'en quelques minutes vous devrez échauffer l'ensemble de votre corps.
L'ancien sprinter Carl Lewis disait qu'il arrivait à détendre, étirer et préparer tous ses muscles, tendons et articulations avant une course en moins d'un quart d'heure. Il faut que vous obteniez la même sensation."

"Mes élèves au Brésil sont comme vous. Eux aussi sont fatigués durant les cours. Quand je le vois je leur demande de ne pas lâcher. C'est quand on à envie de freiner qu'il faut, au contraire, se pousser dans sa tête. Sinon ce n'est pas la peine de venir au dôjô.
Francisco Filho est presque comme un fils pour moi mais je l'ai toujours poussé, sans restriction. Même chose pour Ewerton Texeira et Glaube Feitosa; pas question de se laisser aller. Ils sortent épuisés du cours mais c'est ça aussi le Kyokushin karate."

"J'ai la chance d'être plutôt souple naturellement mais si vous ne l'êtes pas ce n'est pas grave. Pensez simplement à ne jamais abandonner et cherchez alors à vous assouplir tout au long des années. C'est important pour vous quand vous aurez mon âge. Si vous abandonnez à ce niveau ça deviendra de plus en plus dur. N'oubliez pas ce point important."

"Les ceintures noires ont un grand rôle à jouer au sein des dôjô. C'est vous qui donnez le ton. Si vous êtes complaisants avec vous mêmes quand vous êtes fatigués, vos kohai en feront de même. Dans mon dôjô de Sao Paulo je suis très regardant sur ce point.
Les yûdansha se doivent d'avoir une attitude irréprochable. Ils doivent saluer de façon parfaite et corriger les moins avancés. Il ne s'agit pas de se prendre pour un "maître' mais de perpétuer l'esprit du dôjô. Sôsai était, lui aussi, très strict à ce sujet, tout comme le Kanchô. Les ceintures noires doivent montrer l'exemple et prendre leurs responsabilités. Leur dôgi sont replacés quand nécessaire; on ne reste pas débraillé et on corrige la tenue des kohai. Si on ne la fait pas on ne mérite pas d'être ceinture noire. Porter une ceinture noire implique l'aide systématique aux autres et une grande rigueur, surtout vis à vis de soi. Ceinture noire c'est être ancien donc instructeur et exemple pour les kohai."

"Au dôjô c'est tout le groupe qui travaille ensemble. Vous n'êtes pas seuls et la synchronisation est nécessaire.
Quand on travaille les kata, tout le monde doit être dans le même temps. Les yûdansha impriment le rythme et les kohai suivent. Ayez toujours conscience des autres autour de vous; ne soyez pas individualistes. Même pour les exercices les plus simples vous devez penser au groupe. Travailler seul dans son coin c'est de l'égoïsme et le karatedô ce n'est pas ça."

"Quand on est fatigué durant l'entraînement, il faut savoir puiser dans ses ressources profondes mais aussi se servir de la force du groupe. Que vous soyez champion n'a aucune importance car vous avez besoin des autres."

"Attention! Quand vous saluez pour débuter un exercice vous êtes déjà dans l'exercice. Si vous n'entrez dans la technique quand vous prenez la position c'est déjà trop tard. En karatedô il faut être psychologiquement impliqué avant le premier mouvement.
Il s'agit là d'un point incontournable car si votre attitude n'est pas la bonne en combat vous risquez d'avoir déjà perdu face à un adversaire qui, lui, sera prêt. Ceci vaut aussi pour les kata; le salut et la préparation en font partie.
Dans la rue, si vous n'êtes pas prêts c'est trop tard. Votre esprit doit être dans le combat sans délai en cas de bagarre."

"Lors des exercices de condition physique, quand vous sentez que votre corps lâche, chercher la force dans votre esprit. Pas question de se laisser aller. Vous devez aller jusqu'au bout sinon ça ne sert à rien. N'écoutez pas votre corps même si vous êtes épuisés car il faut toujours se surpasser."

"L'humilité est essentielle.
Parfois je vois des jeunes arriver à mon dôjô, emplis de certitudes sur leur force et leurs capacités. Quand je leur demande s'ils pensent pouvoir devenir champion du monde, la plupart répondent fièrement que oui. Je leur fais alors exécuter des exercices répétitifs qui les fatiguent physiquement mais aussi psychologiquement. Pas besoin de les tester en combat. La plupart ne reviennent jamais au dôjô, même les costauds physiquement."

"Quand vous exécutez une technique dans le vide, lors du kihon, visualisez un adversaire en face de vous. A défaut, ça ne sert à rien. Il vaut mieux aller se promener que de venir au cours. La finalité des techniques reste le combat, il ne faut jamais l'oublier.
J'en vois certains ici qui font de belles techniques mais...vides. A quoi cela sert-il? A rien! Vous devez faire vivre chaque technique, comme si c'était la dernière. Un peu comme chaque entraînement en fait."

"Si vous vous mettez en kibadachi face au shinzen, notez que c'est la jambe droite qui descend. La raison, selon Sôsai, est que si vous avancez vers un adversaire, vous protégez le coeur qui se trouve à gauche de la poitrine, à l'opposé donc."

"Soyez précis au niveau de la zone que vous visez. Certaines techniques ne requièrent que peu de force pour mette un adversaire KO, à condition de savoir comment et où frapper.
Vous voyez, je frappe Pascal au menton, sans mettre beaucoup de force mais avec une technique correcte. Surtout, ma paume de main vient sur le côté du menton et en remontant. Je touche donc un point précis qui fait bouger le cerveau dans la boîte crânienne. Regardez comme sa tête est repoussée à chaque fois et pourtant il est bien plus lourd que moi. C'est comme ça qu'on obtient le KO. Imaginez la même technique pleine puissance...
Par extension, vous devez être précis avec tous les coups portés.
Il n'est pas toujours facile de piquer le foie, la rate ou le plexus mais avec la précision vous serez efficaces.
Cette façon de frapper au menton est très importante pour ceux d'entre vous qui sont légers et peu musclés."

"Je vois que vous entraînez bien ce soir. Vous vous investissez et c'est comme cela que vous progresserez mais pas seulement. Repensez à tout ce que nous faisons aujourd'hui et essayer de refaire ces exercices. Si c'est juste une fois à quoi cela sert-il...?
Le karatedô c'est la répétition sans relâche des bases."

"Alors comme ça certains ont l'air épuisés après une série de cent maegeri ou mawashigeri. Déjà...? A l'époque où j'étais l'instructeur de Legrée Shihan on faisait parfois dix minutes de mawashigeri non stop...Il faut vous accrocher avec l'ensemble du groupe."

"La question du brazilian kick m'est souvent posée lors des stages alors je vais vous expliquer comment faire mais aussi son origine.
Mes deshi Brésiliens comme Francisco Filho ou Glaube Feitosa sont souvent grands et ont des jambes très longues. Grâce à ça ils utilisaient beaucoup le jôdan mawashigeri quand ils étaient jeunes. Au bout d'un certain temps, tout le monde se méfiait au dôjô et montait la garde afin de protéger sa tête. Ca devenait vraiment difficile de placer cette technique et j'ai dit à Francisco Filho de chercher un moyen pour la passer. Il a réfléchi puis a compris qu'il ne fallait plus chercher à passer sur le côté de la tête mais entre les mains, par le haut.
Je veux préciser qu'il faut viser la tête, pas la clavicule ou la poitrine. On monte le genou puis on fait tomber la jambe en feuille morte, au milieu donc."

"Lors du stage, Kiyama Shihan vous avez vu des notions importantes de déplacements afin de sortir de la distance d'attaque d'un adversaire. Réfléchissez aux exercices réalisés à cette occasion.
Deux points sont très importants.
Tout d'abord, en karate on ne bouge pas la tête comme en boxe anglaise car n'oubliez pas que les poings peuvent être suivis de techniques de jambes. Si vous retirez la tête il faut aussi bouger le reste du corps.
Ensuite vous devez sortir de la distance tout en étant capable de remiser afin de toucher votre adversaire. Donc les déplacements sont subtils, courts et vifs. Il faut rester très près de l'adversaire.
Enfin, je sais que les pratiquants Kyokushin sont généralement forts physiquement mais éviter de prendre les coups de pleins fouet, notamment les tsuki à la poitrine, même si vous avez de bons pectoraux. Une simple esquive et vous n'absorbez plus que 25% de la puissance de votre adversaire. En kumite vous ne pouvez pas recevoir des coups sans arrêt même si vous êtes puissants physiquement. Et dans la rue c'est trop dangereux. Je veux que vous pensiez à ce point très important."

"N'oubliez pas tout ce que nous avons fait pendant ces deux cours. Si vous n'arrivez pas à réaliser un exercice, n'abandonnez pas. Refaites le chez vous ou au dôjô. A ce propos, quand vous arrivez, prenez cinq à dix minutes pour réviser au lieu d'attendre le début de l'entraînement. Il faut utiliser le temps libre pour travailler. Quand vous pénétrez dans le dôjô soyez tout de suite impliqués et prêts pour le cours. Donc mettez ce temps à profit pour réviser une technique ou un kata. Nous pratiquons un budô dans un dôjô, ce n'est pas un club de sport."


Nous espérons avoir été exhaustif mais en cas d'oubli, n'hésitez pas à nous solliciter. Nous ferons le maximum afin de réparer d'éventuelles omission.

Nos sincères remerciements vont à Isobe Seiji Shihan pour sa bienveilance, sa simplicité et sa capacité à nous transmettre son vaste savoir.
De même nous souhaitons remercier Jacques Legrée Shihan pour la confiance accordée à notre endroit lors de cet exercice d'interprétariat.
karatejapon
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Message par shokei » Mar Avr 05, 2011 8:04 pm

Un tres grand merci a vous. OUS!
Joe
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Message par jcm » Mar Avr 05, 2011 8:33 pm

Osu et un très grand merci également, j'ai beaucoup apprécié.
A+ et bon Ki
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jcm
 
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Message par liptonic » Mar Avr 05, 2011 9:41 pm

Un des meilleurs articles de KJ ! Vraiment instructif et sur bien des points.
Pourrait-on m'expliquer ceci :
Si vous prenez la position kiba face au shinzen, notez que c'est la jambe droite qui descend.

En Kiba, on a les deux jambes parallèles à largeur d'épaules donc descendez-vous en balancier en commençant par la jambe droite ?

Encore une fois, un grand bravo !
liptonic
 
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Message par cardinal » Mar Avr 05, 2011 10:39 pm

Merci webmestre pour ce récit, les phrases de Shihan Isobé sont pleines de ressources à réflexion et à méditation !

"Vous voyez, je frappe Pascal au menton, sans mettre beaucoup de force mais avec une technique correcte. Surtout, ma paume de main vient sur le côté du menton et en remontant. Je touche donc un point précis qui fait bouger le cerveau dans la boîte crânienne. Regardez comme sa tête est repoussée à chaque fois et pourtant il est bien plus lourd que moi. C'est comme ça qu'un obtient le KO. Imaginez la même technique pleine puissance... "

Sinon Webmestre ca fait quoi une frappe de Shihan Isobé au menton ??? :wink:
Pourquoi faire du Karaté ?
"La mission ultime du karaté est de développer les meilleurs traits du caractère humain plutôt que former les êtres humains à affronter ses ennemis physiques"

~Mas Oyama~
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Message par Mustafa Jean-Andre » Mar Avr 05, 2011 10:40 pm

OSU.
Merci pour cet excellent article qui nous donne de belles pistes de travail.
TOUT EST POSSIBLE A CELUI QUI CROIT!
Site: http://kyokushin-seinan.kazeo.com/
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Merci à tous

Message par karatejapon » Mar Avr 05, 2011 11:54 pm

Merci à tous mais je n'ai fait que retranscrire ce que j'ai entendu et expérimenté. J'ai par ailleurs pris du plaisir à jouer ce rôle d'interprète.

Ce que ça fait mon cher cardinal...? Un choc dans la mâchoire, mal à la tête et on voit des étoiles. Cela étant dit, je m'en suis mieux tiré qu'un autre Senpai pour qui les étoiles ont été longues à se dissiper. Mon admiration pour les qualités d'encaisseurs des boxeurs n'en est que renforcée.

Pour liptonic: la jambe droite descend en effet à partir d'une position pieds parallèles. Mais il ne s'agit pas d'un balancier car il faut prendre la position de façon franche en s'ancrant immédiatement dans le sol.
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Message par Mustafa Jean-Andre » Mer Avr 06, 2011 12:35 am

cardinal a écrit :Merci webmestre pour ce récit, les phrases de Shihan Isobé sont pleines de ressources à réflexion et à méditation !

"Vous voyez, je frappe Pascal au menton, sans mettre beaucoup de force mais avec une technique correcte. Surtout, ma paume de main vient sur le côté du menton et en remontant. Je touche donc un point précis qui fait bouger le cerveau dans la boîte crânienne. Regardez comme sa tête est repoussée à chaque fois et pourtant il est bien plus lourd que moi. C'est comme ça qu'un obtient le KO. Imaginez la même technique pleine puissance... "

Sinon Webmestre ca fait quoi une frappe de Shihan Isobé au menton ??? :wink:


Non seulement ce point fait bouger le cerveau dans la boîte crânienne du fait du levier naturel qu'est la mâchoire, mais surtout sur le coté du menton il y a un Jintaï Kyusho, référencé 5E en acupuncture, qui permet d'attaquer directement le 7ème nerf crânien (nerf facial), celui-ci étant connecté avec le nerf vague. Une frappe précise sur ce point permet d'abaisser le rythme des pulsations du cœur. De plus le nerf facial entretenant des liens directs avec les nerfs trijumeau et glosso-pharyngien, leur stimulation peut provoquer une perte de connaissance vaso-vagale, voir l'arrêt du cœur.
TOUT EST POSSIBLE A CELUI QUI CROIT!
Site: http://kyokushin-seinan.kazeo.com/
Site: http://s-d-a.kazeo.com/
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Message par shokei » Mer Avr 06, 2011 5:02 am

OUS Peut on savoir comment il travaille les etirements ?
Merci
Joe
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Mainichi

Message par karatejapon » Mer Avr 06, 2011 10:35 am

De façon classique, par groupes de muscles, toujours sans forcer. L'étirement est progressif, jamais violent. Et, bien entendu, le Shihan pratique les assouplissements sur une base quotidienne.
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Message par shokei » Mer Avr 06, 2011 11:10 am

Merci.Peut on avoir aussi quelques examples de combinaison qu'il enseigne en kihon ou en Ido.OUS!
Joe
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Techniques simples en apparence

Message par karatejapon » Mer Avr 06, 2011 4:36 pm

Combinaisons plutôt simples, du moins en apparence. Par exemple, jôdan age uke et autres blocages basiques suivis de gyaku tsuki ou oi tsuki. Ou bien tsuki doublés, triplés après déplacement. Toujours en prenant soin de travailler à partir des hanches, exécuter des mouvements amples et, surtout, porter une attention particulière aux armements. Isobe Seiji Shihan a bien précisé ce point, notamment dans la réalisation du gedan barai.
Pour ceux qui, comme nous, ont la chance de s'entraîner au Japon, pas de surprise dans les kihon et idogeiko proposés par le Shihan, similaires au travail réalisé au Honbu dôjô. Il faut simplement ne pas oublier les critères de précision technique, vitesse et puissance, le tout dans la durée.
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Message par shokei » Mer Avr 06, 2011 6:23 pm

OUS! Merci.
Joe
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