Le magazine Karate Bushido propose ce mois-ci un hommage au disparu. Intéressant, avec plusieurs photos, l’article ne parle pas du revirement de Jon Bluming quant à celui qui l’avait accueilli et formé dans son dôjô historique d’Ikebukuro, à Tôkyô. Les critiques acerbes à l’encontre d'Oyama Masutatsu Sôsai - émises, rappelons le, bien après son décès - de son successeur ou de leurs élèves ne sont pas mentionnées. De même, l’inflation des grades et leur large attribution sont passées sous silence. Force est de constater que si Jon Bluming reprochait, souvent à juste titre d’ailleurs, l’enjolivement à certains Japonais, sa légende connaît quelque peu le même travers.
Quoi qu’il en soit, les Nippons semblent ne pas lui en vouloir plus que cela. La presse japonaise reste modérée, son alma mater que fut la Kyokushinkai s’est abstenue de tout commentaire négatif et le respect prévaut.
Un grand budôka, individu perfectible, qui restera une figure incontournable de la transmission des Arts Martiaux japonais en Europe.
Le sort de son Ecole reste en suspens à ce jour.