De retour du Japon voici ce que nous avons pu observer quant aux dernières tendances dans le monde du karatedô.
Vous avez déjà pu lire sur le site quelques articles comparant l'impact de plusieurs ryû ou associations.
Sachez donc que depuis le début de l'année la plus importante progression en terme d'image et de visibilité est celle du kenpô karate.
La différence avec le karate? Assez mince dans l'esprit d'après ce que nous en avons vu. Des origines chinoises plus avouées et, bien sur, le discours classique consistant à dire que l'on apporte quelque chose de nouveau, plus complet, plus efficace. Nous ne faisons que reprendre ici les termes lus dans la presse spécialisée japonaise.
Au vu des nombreuses Ecoles se réclamant du kenpô, il est un peu difficile de s'y retrouver. Mais nous parlons ici de kenpô "japonais". Certains rapprochements de divers groupes sont actuellement en cours.
Au niveau compétition c'est le combat au sol autorisé qui démarque le kenpô karate de la majorité des Ecoles de karate. Mais le Daido juku, par exemple, le pratique aussi.
La médiatisation à tout crin semble être le maître mot des tenants de ces Ecoles qui surfent sur la vague du grappling et la réputation établie du karate.
Cela étant dit, ce que nous avons pu en voir à la télévision donne une impression de sérieux et - n'ayons pas peur du mot - d'efficacité. Le contact est largement autorisé dans l'esprit de la Kyokushinkai ou autre Seidokai karate.
Alors, comme le demandait pour une autre Ecole un membre du site, "karate" ou pas?" La réponse semble être plutôt affirmative car on retrouve les ingrédients majeurs de notre Art Martial favori : kata, kumite, recherche d'efficacité et rigueur technique.