karatejapon a écrit :Le problème est que rien n'autorise l'organisation à motiver des contrôles ou, plus exactement, rien n'oblige les participants à s'y soumettre. Pour ce faire il aurait fallu informer bien en amont les différentes branches, tant à l'étranger qu'au Japon, de règles interdisant l'utilisation de certaines substances dont une liste préalablement fournie serait d'ailleurs potentiellement critiquable et mise en question. Au global on aurait pu avoir une forme d'imbrolglio à défaut d'unanimité bien hypothétique au regard de la taille de l'IKO. L'adhésion de tous est loin d'être un acquis.
L'aspect financier n'est pas non plus négligeable car les contrôles ont un coût. Faut-il le répercuter sur le budget des différentes branches? Et comment faire pour s'assurer que les combattants en préparation ne soient pas "aidés" dans leurs pays respectifs, jusqu'à une date permettant de se présenter "clean" à un éventuel contrôle au Japon?
L'idée de base est certes séduisante mais tout cela reste très compliqué bien qu'il soit tout de même possible d'effectuer certaines actions afin d'éviter ce que l'équipe russe faisait au vu de tous en 2007. Le Kyokushinkaikan, du moins pour ce que nous en savons, ne semble malheureusement guère pressé d'agir et préfère éluder le problème en regardant ailleurs.
Je déterre un peu ce message, quant au contrôle anti-dopage qui pourrait être établi, car je suis tombé complètement par hasard sur cette news qui date d'il y a quelques mois.
http://www.shinkyokushinkai.co.jp/11wkc1223/(En gros cela dit qu'aucun combattant n'était dopé, suite aux analyses faites par les organisations japonaise et aussi mondiale d'anti-doping.)
Il semblerait que le Shinkyokushin ait mis en place des contrôles systématiques après chaque compétition d'envergure. Il est donc apparemment possible, même dans le monde amateur du karate full-contact, de mettre en place ce type de contrôles.