par Pierre » Mer Avr 19, 2023 10:34 pm
Bonsoir,
1er jour :
Dès la garde, cela doit compliquer la tâche à l'adversaire : effacer le buste, kumite dachi pour rendre difficile pour l'adversaire de faire des mawashi geri intérieurs.
Les 30 premières secondes d'un combat sont l'étude des réactions de l'adversaire. La suite est le travail sur les faiblesses ou caractéristiques constatées (sinon l'échange de coups entre deux bourrins n'est pas très intéressant). Par exemple, si l'adversaire bloque une attaque de jambe d'un gedan baraï, cela crée un trou dans sa garde où on peut essayer de placer un mawashi geri jodan. Si l'adversaire fait souvent un mawashi geri gedan ou chudan, hiza geri conter sa cuisse au début de son mouvement.
Les kata proposent un blocage, qui permet ensuite une contre-attaque puissante. Ceci est à utiliser dans les combats. Pour un travail plus réaliste sur les kata, on peut considérer que l'on bloque une attaque avec un taï sabaki dans le sens opposé à l'attaque, puis que l'on contre-attaque. Dans Pinan sono ichi, on peut faire hiki oï ashi vers la droite pour faire le gedan baraï, puis avancer en oï-tsuki, et ainsi de suite sur tout le kata (note : j'ai vu des explications différentes).
Shuto uchi uke est une défense passe-partout, c'est-à-dire qu'elle marche aussi bien contre les attaques de jambe que contre les attaques de main.
Pour ouvrir la garde d'un adversaire on peut repousser ce cinq façons différentes la main avancée de sa garde, puis frapper sur les points faibles. On peut :
1. Tirer (réflexe de l'adversaire de retirer sa main) ;
2. Abaisser (te osae uke) ;
3. Pousser vers l'extérieur (shotei) ;
4. Pousser vers le haut (jodan age uke) ;
5. Pousser vers l'intérieur.
Quand on pénètre dans un dojo, il faut être prêt à combattre (genoux légèrement fléchis). On ne frappe pas efficacement à partir de rien ; il faut une préparation, comme pour faire une roue.
Sanchin est un bon kata pour supprimer les mouvements parasites.
De la main avant, on contrôle l'adversaire, ce qui permet de savoir où il est, même si on ne le voit pas.
Selon les règles de chaque fédération, il est possible d'utiliser différentes techniques "vaches" :
* Tenir la tête de l'adversaire (clinch sans saisie) pour placer un hiza ganmen geri ;
* Mae-geri avec un orteil sur le gros orteil pour une frappe plus focalisée ;
* Marcher sur un pied de l'adversaire pendant qu'on le déséquilibre ;
* Frapper sur les phalanges pour que l'adversaire finisse par ouvrir sa garde, etc.
En Zenkutsu-dachi, tsuki, gyaku-tsuki, de-ashi-baraï de la jambe avant (le balayage fait chuter l'adversaire), genou à terre en coupant le souffle à l'adversaire pour frapper gyaku-tsuki sans se pencher en avant, se redresser en frappant gedan-kakato-geri pendant que les deux mains saisissent tout ce que l'adversaire envoie (pour faire une clef de bras ou de jambe), gedan-baraï (zanchin), puis gyaku-tsuki au cas où l'adversaire s'est relevé.
Shihan Vsevolodov a résumé son enseignement en cinq points :
1° Zanchin (rester alerte même après une technique décisive) ;
2° Kyudo (chaque point de la technique à sa place) ;
3° Chime ;
4° Kiaï ;
5° ...
2e jour :
Les Japonais ont tendance à garder les meilleures techniques pour eux.
Il faut faire les techniques correctement, sinon cela provoque des problèmes de santé à moyen ou à long terme. En particulier, le mouvement des hanches avec rétroversion du bassin à la fin de la rotation permet de ne pas finir par se faire mal au dos.
Suit une série d'exercices pour travailler progressivement l'amplitude du mouvement de hanches, ces exercices finissant par être combinés. Le mouvement des hanches devient de plus en plus ample et le kiaï se fait sur la dernière technique :
*En uchi-ashiji-dachi, heiko-dachi en engageant les épaules, puis en ashiji-dachi en levant le talon du côté opposé au tsuki : choku-tsuki, choku-tsuki. De cette façon, on constate que les techniques deviennent de plus en plus puissantes selon la position des jambes, et le travail de hanche que l'on peut faire.
*En ushi-ashiji-dachi, choku-tsuki, choku-tsuki, gyaku-tsuki à 45°.
*En uchi-ashiji-dachi, choku-tsuki, choku-tsuki, mawatte zenkutsu-dachi à 90° gyaku-tsuki.
*En uchi-ashiji-dachi, choku-tsuki, choku-tsuki, mawatte zenkutsu-dachi à 180° gyaky-tsuki.
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* En uchi-ashiji-dachi, choku-tsuki, choku-tsuki, gyaku-tsuki à 45°, mawatte zenkutsu-dachi à 90° gyaku-tsuki, mawatte zenkutsu-dachi à 0° gyaku-tsuki, mawatte zenkutsu-dachi à 180° gyaku-tsuki, mawatte-dachi zenkutsu-dachi à 0° gyaku-tsuki à 45°, mawatte zenkutsu-dachi à 90° gyaku-tsuki, mawatte uchi-ashiji-dachi à 0° tsuki, tsuki.