pl a écrit :Les instructeurs JKA ne sont pas autorisés à participer aux cours d'autres écoles. Ca n'est pas moi qui le dit...
http://www.jka.or.jp/english/news/warning.htmlJe respecte les autres écoles et syles dans lesquelles j'y compte beucoup d'amis mais je n'irais pas , justement par respect, participer à leus cours.
J'aime beaucoup la simplicité martiale d'un pratiquant qui ne veut pas se poser de questions quant à la pratique organisée par sa fédération (son "clan") et qui n'a que faire des autres "clans". C'est tellement en adéquation avec la perception romantique que l'on peut avoir de "l'esprit samuraï", que cela mérite de toute façon tout mon respect.
Ceci dit, chez nous dans nos dojo SKI, cela ne nous dérange absolument pas que quelqu'un aille aussi aux cours JKA, nous n'avons pas de crainte quant au "risque" (tout commercial, qui nous est d'ailleurs étranger) de perdre un pratiquant. Nous avons confiance en la qualité de l'enseignement de Kanazawa Hirokazu senseï, et souvent, les élèves qui ont été voir "ailleurs", nous reviennent bien vite.
Serait-ce un aveu d'appréhension, voire de crainte, de la part des dirigeants JKA, de voir des pratiquants Shôtôkan risquer de se voir séduits par la démarche Shôtôkan SKI ? Auraient-ils peur de voir quelques défections parmi leurs rangs ? J'ose espérer que non, car, en ce qui me concerne, j'ai encore un grand respect pour la qualité d'enseignement que je peux observer dans les rangs JKA.
C'est pourquoi je m'interroge : Dans un pays, on aurait le droit de pratiquer le Karaté et l'aïkido, par exemple. De même, on aurait le droit de pratiquer le karaté Shôtôkan, et le karaté Goju-ryu, car étant tellement différent, cela ne pourrait prêter à aucune suspicion politicienne.
Par contre, on aurait pas le droit de pratiquer le karaté Shôtôkan, et, OCCASIONNELLEMENT, le karaté Shôtôkan, (d'une autre fédération donc).
Ne pensez vous pas que, dans ce cas, l'on va un peu trop loin dans notre perception de ce que doit être la fidélité à un style?