Hélas, en effet, dans le monde des arts martiaux (spécialement japonais)on a le droit de faire du karaté et du ping pong, ou même du karaté et de l'aïkido, allons même plus loin, du karaté Shôtôkan et du karaté Goju-ryu ou Kyokushinkaï, mais on aurait pas le droit de pratiquer et d'enseigner du karaté Shôtôkan JKA et du karaté Shôtôkan JKS (ou SKI ou autre) en même temps, même si l'on se réferrerait à une seule de ces organisations uniquement, en ce qui concerne les programmes officiels respectifs des examens, règlements de compétitions, etc, mais qu'on se ménagerait une ouverture d'esprit sur d'autres manières d'envisager notre pratique de l'héritage de Funakoshi senseï.
Et bizarrement, un règlement (ou une loi, peut importe) déterminerait qu'un maître ayant été reconnu apte à revendiquer un grade de 7ème dan de par ses qualités techniques, mentales etc, dans une organisation de karaté, aurait mystérieusement perdu ses qualités dès le moment où il se séparerait de l'organisation qui lui aurait décerné ce grade.
Et donc en fait, en ce qui concerne par exemple le maître qui m'inspire ma Voie de pratique dans le karaté (Maître Kanazawa, enfin Kanazawa sempaï, pardon...), en "vérité", il ne devrait être qu'un quidam ayant recommencé le karaté au grade de ceinture blanche, en 1975, lorsqu'il se fit injustement évincer de la JKA (par des manoeuvres politiciennes de certains de ses kohaï jaloux de l'aura qu'il avait et de la relation privilégiée qu'il entretenait avec Nakayama senseï, et craintifs qu'il ne reprenne un jour la succession de Nakayama senseï à la tête de la JKA) et qu'il s'autodermina au sein de son organisation SKIF.
Bah, je suis content de voir que dans mon pays, des haut gradés JKA osent bafouer la ligne du parti en ayant une bonne ouverture d'esprit et nous permettant mutuellement de profiter de l'enseignement de nos experts respectifs (JKA, SKIF, JKS, etc...) lors de stage ouverts à toute fédération, et même à venir nous rendre visite dans nos dojo SKIF (occasionnelement) ou à nous accueillir dans les leur (occasionnelemnt, aussi) pour des échanges sincères et dénués d'empoisonnement politique.
Quatrième maxime du Dôjô Kun :
"Hitotsu, Reïgi wo omonzuru koto"
"L'étiquette demande à ce que l'on respecte autrui"