J'enseigne, entre autre dans un "espace fome". Ainsi, pendant que nous nous entraînons, peut -on apercevoir les adeptes de la musculation sur machine. De temps en temps, ils viennent essayer un kata et souvent repartent avec mal aux jambes et en pensant "bof, je préfère ma machine."
Ils nous voient faire nos "mouvements" dans tous les sens et doivent se sentir obligé de juger. Je les vois regarder et faire des commentaires. En quelques mois, j'ai dû répondre à quelques "gentils provocations" comparées à ce que j'ai vu ou entendu au Japon. A chaque fois, je dois montrer que le "karatédô" n'est pas si ridicules que certains le pensent. La dernière fois, c'était deux boxeurs dont un champion. Ils m'ont interpellé et j'ai dû répondre à leur soif de savoir si le karatédô était ou pas efficace. Pour des raisons de "caractère exemplaire" je ne raconterais pas la suite mais depuis ils viennent me dire bonjour et veulent s'inscrire. Je ne savais pas qu'en France, il y avait ce genre de provocation, sorte de "dôjô yaburi" à la française...
C'est après que je me suis souvenu que la première fois que les membres d'une autre écoles (très connu mais je préfère cacher son nom" se sont présentés au"Shoto kan" pour un défi, Funakoshi Sensei a demandé à un des sempaï de cette époque d'exécuter un kata. C'est ce que j'aurais dû faire. Je regrette et je contaste que j'ai encore beaucoup de chemin à faire. J'ai donné le mauvais exemple.
Oss