par karatejapon » Mar Avr 20, 2021 3:48 pm
Au regard de nos diverses expériences, la vie habituelle au sein des dôjô japonais reste somme toute assez simple. Il existe des codes bien définis auxquels toutes et tous adhèrent. Nous n'utilisons pas de façon volontaire le verbe "se soumettre" car cette idée de soumission est hors de l'esprit qui règne dans les véritables dôjô de karatedô. Il se trouvera certes toujours des élèves asservis vénérant le "Maître" mais ce type de relations reste minoritaire selon ce que nous avons constaté sur place.
Le mot clé reste celui de "respect". La notion du rapport uchi/deshi est primordiale et généralement comprise intuitivement par les débutants car courante dans la société japonaise, quelque soit le secteur d'activité, le loisir ou le sport.
On salue en entrant dans le dôjô, le portrait du fondateur ou d'un Sensei disparu qui a contribué au développement de la ryû, les plus anciens, les yûdansha, les professeurs. A nouveau, rien qui ne soit inhabituel pour les Japonais; c'est tout simplement culturel.
Si le respect et la courtoisie prévalent largement dans les dôjô du Japon, même ceux installés dans les universités en tant que "club", la violence - puisque c'est aussi la question de Sua - reste très rare. On la trouve surtout dans les dôjô universitaires avec des excès parfois dénoncés dans la presse généraliste. Mais, là encore, il s’agit d’exceptions.
A titre personnel, notre expérience est bonne à ce niveau. Pas d’excès non consentis, pas de terreur organisée, pas de syndromes négatifs. Entraide, sérieux, courtoisie, respect et bienveillance.