par karatejapon » Lun Sep 19, 2022 8:39 am
Le dernier post de ce thread sort quelque peu du cadre de la question qui l’a initié. J’y réponds néanmoins et il reste toujours possible s’ouvrir un autre fil de discussion.
Ayant eu la chance de m’entraîner une fois à Sao Paulo, au dojo d’Isobe Seiji Shihan, avec - présents lors du cours - Francisco Filho Shihan, Glaube Feitosa Sensei et Andrews Nakahara Sensei (excusez du peu…), ce n’était pas plus dur qu’au Japon. Les sessions réservées aux yûdansha (ceintures noires) au Honbu dôjô du Kyokushinkaikan, à Tôkyô, sont particulièrement exigeantes sur les plans physique et technique. De même, à Sao Paulo, l’excellence technique est demandée par le Shihan qui dirige le dôijô de l’avenida Liberdade. Dans ces deux lieux exceptionnels, la volonté des pratiquants est palpable et, selon mon expérience, de niveau égal.
Ailleurs en Asie, les entraînements dans les dôjô de l’IKO sont également durs mais moins physiques et moins pointus techniquement qu’au Japon. Je me réfère ici à ce que j’ai connu à Séoul, à Singapour ou à Shanghai, par exemple.
Les Japonais, selon mon ressenti, ne « traînent » pas une tradition mais la font vivre et s’en servent en tant que socle qui donne d’excellents résultats depuis bien longtemps. Toutes les Ecoles de karatedô sont concernés par cette remarque.
Quant aux supposés préjugés, peut-être, mais encore faut-il savoir lesquels et proposer des exemples concrets reposant sur une expérience avérée.
A nouveau, l’ouverture d’un autre thread est souhaitable afin de ne pas dévier du sujet initial. Mais il est clair que le post précédent reste surtout un moyen de se faire de la publicité à bon compte avec le lien en signature...