par karatejapon » Ven Jan 24, 2020 5:49 pm
La cérémonie du kagami biraki prend place traditionnellement le 11 janvier au Japon. Son origine remonte à trois siècles et a été initiée par le Shogun (chef militaire) Tokugawa. A la base il s’agit de briser le couvercle d’un tonneau de sake, en début d’année, ce que ce Shôgun avait fait avec son état major, avant une bataille à l’issue victorieuse. Depuis cet épisode la tradition s’est perpétuée. On y associe également une influence de la religion shintô.
Cette cérémonie est fréquente dans le milieu des budô japonais mais pas uniquement. On retrouve ce kagami biraki notamment au sein des entreprises et d’associations de tous types, professionnelles, sportives, culturelles, etc.
Le Kyokushinkaikan, comme d’autres Ecoles de karatedô, organise chaque année cette cérémonie, sous la conduite du Kanchô. Les participants sont triés sur le volet et leur nombre dépasse rarement la trentaine. Ce kagami biraki est souvent organisé dans les salons d’un grand hôtel de Tôkyô. A titre personnel, nous avons participé deux fois à cette cérémonie, la première dans un cadre privé et la seconde en tant qu’invité d’un membre important du Kyokushinkaikan, à l’hôtel Metropolitan, situé tout à côté du Honbu dôjô de l’IKO. Plusieurs personnes, dont des Sensei étrangers, s’étaient vues refuser l’entrée de la salle qui nous accueillait cette année là. La liste établie est toujours respectée et on ne participe donc que sur invitation à ce kagami biraki qui est l’occasion d’échanger des vœux pour la Nouvelle Année, après une allocution du Kanchô.