par karatejapon » Sam Déc 02, 2017 8:59 pm
Nous allons essayer de répondre à tes questions mais en prenant un scope élargi. En effet, cette étiquette est largement partagée par la plupart des Ecoles de karatedô au Japon. Par ailleurs, les us et coutumes peuvent varier d'un dôjô à l'autre, au sein d'une même ryû.
A titre personnel nous n'avons pas relevé de véritables incohérences néanmoins des différences sensibles existent.
Pour répondre aux divers points que tu évoques, voici des précisions basées sur notre expérience au Japon.
Le salut vers le shinzen n'est pas systématiquement assorti d'un "OSU"; il est même généralement silencieux.
Le dôgi est réajusté à la demande de l'Instructeur, de façon rapide, en se retournant. La reprise de position d'attente est souvent assortie de la phrase "shitsurei shimashita" mais pas nécessairement. Il peut être réajusté à la propre initiative des pratiquants mais de façon toujours discrète et prestement, dans ce cas sans parole. A savoir, un yûdansha peut demander à tout kohai de refermer le dôgi s'il le juge nécessaire. Il en va de même pour la ceinture. Celle ci doit être correctement renouée, un genou au sol et tourné sur le côté droit en général.
Le "OSU" reste impératif en entrant dans le dôjô. Au sein du Honbu dôjô Kyokushinkaikan un salut vers le portrait du fondateur puis un second vers les pratiquants déjà dans la salle sont systématiques. Bien entendu, tous sacs ou vêtements sont déposés au sol avant ces saluts.
Avant d'entrer dans le vestiaire, frapper à la porte et prononcer "shitsurei shimasu" est requis. Il en va de même à l'intérieur avec un "OSU" à l'adresse des personnes arrivées avant soi.
Après s'être changés les pratiquants pénétrant dans le dôjô réitèrent ces saluts. Les porteurs de ceintures de couleurs viennent ensuite saluer chaque yûdansha déjà présent de façon individuelle. En cas de premier entraînement commun, décliner son identité est aussi très fréquent de même qu'indiquer son ancien dôjô en cas de pratique préalable.
Hors dôjô, dans la rue ou les transports en commun, par exemple, le "OSU" est encore une fois de rigueur, le moins gradé s'inclinant plus profondément.
Sans considération de lieu ou d'ancienneté, en cas de poignée de mains, les deux sont utilisées et s'incliner en même temps sont des marques de politesse et de respect autant attendues qu'incontournables.
Voici donc quelques réponses et nous restons à ta disposition pour d'autres informations et précisions, selon tes questions.