par karatejapon » Dim Avr 10, 2016 10:57 pm
Nous répondrons ici pour le Honbu dôjô Kyokushinkai, le Daikanyama dôjô et le Kawaguchi dôjô, sachant que ceux du réseau IKO sont supposés suivre des principes très similaires.
Les protections sont souvent utilisées, principalement les protège tibias puis les gants, mitaines ou autres protège poings. Nous ne parlons pas ici de la coquille, de la protection de poitrine féminine et du protège dents car leur port relève d'une décision individuelle.
Lors des phases de travail à deux les Instructeurs demandent très souvent aux élèves d'enfiler leurs protections. Pas seulement pour les kumite d'ailleurs. C'est, quelque part, logique car les Ecoles travaillant sur le mode jissen requièrent un engagement physique important de la part de leurs deshi; les débats sont donc souvent "musclés" et se protéger est naturel.
Au delà du type d'entraînement, il est demandé aux pratiquants blessés de protéger les parties du corps lésées. Inutile en effet d'aggraver une blessure qui compromettrait les possibilités de continuer à s'entraîner.
Le Kyokushinkai karate est certes une Ecole "dure" mais l'intégrité physique des pratiquants y est intelligemment respectée. Maintenant, il est bien compris que lors de la préparation d'un tournoi, les combattants doivent s'endurcir et qu'à moins d'être blessé on utilise peu les protections.
Concernant l'étranger, nous avons vu les mêmes principes appliqués à Montréal, Séoul, Singapour, Shanghai et aux Etats Unis.